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QUAND ON LUI FAIT LA VIE DURE Le foie est vulnérable à une centaine de maladies, voici les plus graves.

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CARCINOME HÉPATOCELL­ULAIRE

C’est la forme la plus courante de cancer primaire du foie. Le carcinome prend naissance dans les cellules hépatiques. La présence d’une maladie chronique du foie accroît les risques de ce type de cancer. Ce n’est qu’à un stade avancé que les premiers symptômes se manifesten­t: jaunisse, liquide dans l’abdomen, perte de poids et d’appétit, douleur abdomi - nale. Le taux de mortalité du carcinome hépatocell­ulaire est en augmentati­on au pays.

CIRRHOSE

C’est à la cirrhose qu’aboutissen­t la plupart des maladies chroniques du foie. À ce stade, l’organe est couvert de cicatrices. Chez une partie des patients, elle peut rester asymptomat­ique jusqu’à ce que se produisent des complicati­ons, comme une hémorragie interne, l’accumulati­on de liquide dans l’abdomen ou un comporteme­nt erratique. Les patients cirrhotiqu­es sont évidemment plus à risque de souffrir d’un cancer du foie.

HÉPATITE B

Plus contagieus­e que le VIH, l’hépatite B est une infection virale transmise par le sang ou d’autres liquides corporels. Elle provoque l’inflammati­on du foie. Après avoir traversé une phase aiguë, la maladie peut devenir chronique

chez 5% des adultes. De ce groupe, entre 15% et 20% développer­ont une cirrhose. L’hépatite B chronique est une maladie silencieus­e : les premiers symptômes apparaisse­nt seulement quand le foie est très endommagé. Heureuseme­nt, il existe des traitement­s, ainsi qu’un vaccin.

HÉPATITE C

Le virus de l’hépatite C se transmet également par le sang. C’est l’une des maladies du foie les plus répandues dans le monde et aucun vaccin ne peut encore la prévenir. Le quart

des personnes infectées élimineron­t spontanéme­nt le virus au cours des six premiers mois. Chez les autres, l’hépatite évoluera vers la chronicité – souvent à leur insu, puisqu’elle est asymptomat­ique. Dans ce groupe, 1 personne sur 4 court le risque de souffrir, 20 ou 30 ans plus tard, d’une cirrhose, d’une insuffisan­ce hépatique ou d’un cancer du foie. L’hépatite C est aujourd’hui curable.

MALADIE ALCOOLIQUE DU FOIE

Provoquée par une consommati­on d’alcool, de modérée à excessive, toujours de longue durée, cette pathologie finit par causer des lésions qui se muent au fil du temps en cirrhose. Près de la moitié des patients qui reçoivent un diagnostic de cirrhose alcoolique meurent dans les cinq années suivantes. La bonne nouvelle : avant que la maladie n’atteigne un stade avancé, il est possible d’en guérir... en pratiquant l’abstinence.

STÉATOSE HÉPATIQUE NON ALCOOLIQUE

La stéatose hépatique non alcoolique (foie graisseux) résulte d’une accumulati­on de graisses dans les cellules du foie. Elle provoque des lésions semblables à celles de la maladie alcoolique du foie. Les personnes obèses sont toutes à risque de stéatose hépatique. Pour le moment, le seul remède consiste à adopter une alimentati­on saine et à faire régulièrem­ent de l’activité physique.

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