D’autres techniques pour capter le CO2
Utiliser les gaz bruts
En Ontario, les propriétaires de la cimenterie St.Mary’s veulent valoriser les gaz bruts sortant de l’usine pour produire des biocarburants à partir d’algues.
Transformer le CO2 en roche
En Islande, un groupe de chercheurs a réussi à injecter 225 tonnes de gaz carbonique, dissous dans l’eau, à l’intérieur d’anciens puits de forage riches en minéraux. Résultat, la solution s’est transformée en roche calcaire en moins de deux ans, en mimant le phénomène naturel de carbonatation. Ce procédé nécessite toutefois beaucoup d’eau et il n’est efficace que dans les roches basaltiques, soit 10 % de la croûte terrestre.
Utiliser le CO2 atmosphérique
L’entreprise Carbon Engineering, basée en Colombie-Britannique, a mis au point une technologie permettant de capter le dioxyde de carbone directement de l’atmosphère en utilisant une solution d’hydroxyde alcalin (une classe de composés chimiques formés d’un cation de métal alcalin et d’un anion hydroxyde). Un projet commercial devrait voir le jour en 2017.
Enfouir le CO2
À plusieurs endroits sur la planète, le CO2 est injecté dans le sol sous forme gazeuse, simplement pour le séquestrer ou encore pour rendre le pétrole des gisements plus visqueux afin de faciliter son extraction. Au fil du temps, le gaz piégé dans le sol devrait se minéraliser, mais il existe un risque de fuite si la roche se fissure, lors d’un tremblement de terre, par exemple.