Des militants demandent au Manitoba d’augmenter le nombre de logements abordables
Une semaine avant le dé‐ voilement du budget pro‐ vincial, des militants de la Coalition pour le droit au logement demandent au gouvernement du Mani‐ toba d’augmenter le nombre de logements abordables dans la pro‐ vince.
Mardi, ils ont livré environ 2000 cartes postales signées par des Manitobains au Pa‐ lais législatif, les signataires demandant plus de loyers in‐ dexés sur le revenu. Dans ce type de logement, les loca‐ taires ne paient pas plus de 30 % du revenu de leur mé‐ nage en loyer mensuel.
Selon la professeure et présidente du département d'études urbaines et du centre-ville de l'université de Winnipeg Shauna MacKin‐ non, il y a une grave pénurie de logements locatifs et que les personnes qui en ont le plus besoin sont les ménages à faible revenu.
Membre de la Coalition pour le droit au logement, Mme MacKinnon estime que le Manitoba a besoin de 1000 logements supplémentaires chaque année au cours des 10 prochaines années.
Selon elle, c’est la meilleure façon de commen‐ cer à rattraper notre retard, mais reconnaît que ce n’est pas chose facile.
Nous ne nous faisons au‐ cune illusion à ce sujet et c'est la raison pour laquelle nous suggérons qu’une par‐ tie de cette réalisation soit faite par l’acquisition d'édi‐ fices existants. Tout ne doit pas être fait par le biais de nouvelles constructions, ex‐ plique-t-elle.
Shauna MacKinnon sug‐ gère que les logements sup‐ plémentaires soient des loge‐ ments publics, des loge‐ ments d’organismes à but non lucratif et des logements coopératifs.
On pourrait aussi aider les organisations à but non lu‐ cratif à augmenter le nombre de leurs logements à loyer déterminé en fonction du re‐ venu.
Outre l'augmentation du nombre de logements, la Coalition demande aussi à la province de créer un fonds d'entretien et une subvention d'exploitation pour protéger les logements sociaux exis‐ tants.
Un sujet qui inquiète
Paula Keirstead vit avec un faible revenu et s'inquiète de savoir si elle pourrait se permettre de rester dans son logement si son propriétaire décidait d'augmenter son loyer.
Elle indique qu'elle paie actuellement 922 $ par mois pour son appartement aux Résidences Portage Com‐ mons (Residences at Portage Commons), un ancien com‐ plexe d'appartements à but non lucratif acheté l'année dernière par la Mainstreet Equity Corporation, basée en Alberta.
Bien que les subventions provinciales de 1,2 million de dollars sur deux ans accor‐ dées à l'entreprise l'em‐ pêchent d'augmenter le loyer, lorsque le financement prendra fin, d'autres aug‐ mentations de loyer seront possibles.
Je vis avec un faible re‐ venu. Je suis nerveuse. Je suis très nerveuse.
Paula Keirstead
Une priorité dans budget fédéral d’avril le
Mardi, le ministre fédéral responsable de Développe‐ ment économique Canada pour les Prairies, Dan Vandal, a déclaré qu'il estime aussi que plus de logements abor‐ dables sont nécessaires.
Nous avons besoin de toutes sortes de logements, mais nous avons besoin de plus de constructions à Win‐ nipeg et dans tout le Canada, explique-t-il. J'ai le sentiment que ce sera une priorité dans le budget fédéral d'avril.
De son côté, la ministre provinciale du Logement, de la Lutte contre les dépen‐ dances et de la Lutte contre l’itinérance, Bernadette Smith, a ajouté mardi que le gouvernement s'efforce de soutenir les organisations à but non lucratif.
Nous savons qu'il y a une crise du logement dans notre province [...] Nous nous ef‐ forcerons de construire, de soutenir et d'entretenir [des solutions], donc gardez un oeil sur notre budget provin‐ cial, dit-elle.
Avec les informations de Josh Crabb
lettre l'appelant à revoir la décision.
Le syndicat a reçu des centaines de témoignages de nos membres soulignant l'impact dévastateur de la violence scolaire sur les en‐ fants, le personnel scolaire et leurs familles, écrit Ryan Lutes dans la lettre.
Le premier ministre Tim Houston déclare que son gouvernement écoute atten‐ tivement les enseignants en tout temps .
Je pense que nous entre‐ tenons d'assez bonnes rela‐ tions avec le Syndicat des en‐ seignants de la NouvelleÉcosse, dit-il.
Pendant ce temps, la mi‐ nistre de l'Éducation, Becky Druhan, a déclaré la semaine dernière que l'examen par son ministère du code de conduite des étudiants se poursuivait.
La ministre a déclaré que les responsables de son dé‐ partement contacteraient bientôt les enseignants et les membres des conseils consultatifs scolaires pour obtenir leur avis sur ce tra‐ vail. Elle s’attend à ce qu’une mise à jour soit prête pour l’année scolaire à venir, mais elle est disposée à faire des changements qui peuvent ai‐ der les écoles plus tôt.
Avec les informations de Michael Gorman de CBC
rompu.
Lorsque les travaux ont été annoncés, les gouverne‐ ments fédéral et provincial ont fait part d'un finance‐ ment conjoint de 405 mil‐ lions de dollars, soit plus de la moitié du budget initial de 700 millions de dollars.
La semaine dernière, Jerry
Dobrovolny, commissaire et directeur général de Metro Vancouver, a annoncé que le coût du projet a été réévalué à 3,86 milliards de dollars. Il a déclaré que la construction était prête à recommencer avec une date d'achèvement révisée à 2030.
Ce n'est pas SpaceX
Selon Metro Vancouver, le nouveau coût de construc‐ tion signifie que les ménages de la zone d'assainissement du secteur nord devront payer une augmentation d'impôt moyenne de 725 dol‐ lars par an au cours des 30 prochaines années.
Catherine Pope, conseillère du district de North Vancouver, estime que les contribuables méritent des réponses : Ce n'est pas le site C. Ce n'est pas SpaceX d'Elon Musk. Il s'agit d'une station d'épuration pour le secteur nord qui traite les ex‐ créments.
Catherine Pope a de‐ mandé un audit judiciaire du projet, compte tenu des dé‐ passements de coûts.
Du début à la fin, ce projet a été entouré de secret, cri‐ tique-t-elle.
Jerry Dobrovolny a précisé que Metro Vancouver tra‐ vaille sur un plan financier à long terme afin de démon‐ trer aux gouvernements pro‐ vincial et fédéral la nécessité d'un soutien financier.
Avec les informations de Karin Larsen