Miné par des démissions, le festival Hot Docs de Toronto annonce sa programmation

Le festival de documen‐ taires Hot Docs, qui se tien‐ dra du 25 avril au 5 mai, à Toronto, dévoile sa pro‐ grammation mardi dans un contexte de démissions et de difficultés budgétaires.

La direction de l'événe‐ ment a notamment confirmé le départ du directeur artis‐ tique, Hussain Currimbhoy, pour des raisons person‐ nelles. Ce dernier avait pour‐ tant un rôle fondamental dans la programmation de cette année, selon les organi‐ sateurs.

Certains membres de l’équipe de programmation ont décidé de ne pas partici‐ per au festival cette année, ajoute pudiquement la direc‐ tion sans confirmer leur nombre et leurs noms.

Pour Marie Nelson, prési‐ dente du festival, ces départs sont un rappel de l’impor‐ tance de prendre soin de son équipe.

Parfois, lorsque vous êtes dans une organisation comme celle-ci et que vous faites face à des défis aussi importants, cela consomme toute votre énergie et vous ne passez pas autant de temps à vous assurer que votre équipe est bien prise en charge, a-t-elle indiqué.

Quels que soient les défis extérieurs, au bout du compte, il faut s'occuper de l'organisation interne et le faire de manière à ce que l'équipe se sente bien soute‐ nue.

Marie Nelson, présidente de Hot Docs

Dawn Porter, réalisatrice du film d’ouverture, Luther : Never Too Much, croit quant à elle qu’il est très important que les artistes se ras‐ semblent pour soutenir le festival.

Je pense qu'on ressent tous les tensions en ce mo‐ ment [...] Mon espoir, et je pense que c'est l'espoir que tous les artistes qui connaissent Hot Docs, est que les choses s'arrangent bientôt et que nous ayons une édition du festival à la hauteur de ce qu'il mérite, at-elle indiqué.

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