108 millions $ pour la modernisation du Musée du Nouveau-Brunswick

Les gouvernements provin‐ cial et fédéral investissent 108 millions de dollars dans l’aménagement du Musée du Nouveau-Brunswick.

L’édifice historique du mu‐ sée, sur l’avenue Douglas à Saint-Jean, doit être moder‐ nisé et agrandi. La façade his‐ torique de l’édifice doit être conservée.

À l’automne 2017, l’ancien gouvernement libéral de Brian Gallant avait promis 50 millions de dollars pour la construction d’un nouveau musée au centre-ville de Saint-Jean.

En décembre 2018, le gouvernement Higgs avait annoncé mettre le projet sur la glace.

C’est finalement 58 mil‐ lions de dollars qui seront in‐ vestis par la province. Cette annonce officielle a eu lieu lundi, sur l’avenue Douglas à Saint-Jean.

Ottawa investit pour sa part 49,9 millions de dollars.

Le Musée du NouveauBrunswick assurera les coûts restants de 23,7 millions de dollars par le biais d’une campagne d’investissement à venir.

Un projet qui se faisait attendre

Le Musée du NouveauBrunswick n’a plus de salle d’exposition depuis la ferme‐ ture de sa succursale du centre commercial Market Square, à Saint-Jean, en 2022.

Mais les problèmes du musée ne date pas d'il y a deux ans. La ministre provin‐ ciale du Tourisme, du Patri‐ moine et de la Culture, Tammy Scott-Wallace, note que 44 versions de ce projet de modernisation ont été élaborées au cours des 50 dernières années.

Il y a longtemps qu’on l’at‐ tendait et nous voilà, au‐ jourd’hui, en train d’en faire une réalité, s’est-elle réjouie. J’imagine que la 45e fois, c’est la bonne.

Un certain temps est né‐ cessaire, pour bien faire les choses a pour sa part clamé le premier ministre du Nou‐ veau-Brunswick, Blaine Higgs, peu de temps avant le dévoilement des plans, lundi. Quand vous allez voir ce qu’on va vous présenter au‐ jourd’hui, vous allez vous dire : ''wow, vous avez vu juste''.

Blaine Higgs a ensuite af‐ firmé que le musée devien‐ drait un symbole ainsi qu’une destination néo-brunswi‐ ckoise importante.

Le député fédéral de Saint-Jean-Rothesay, Wayne Long, présent lors de l’an‐

nonce au nom du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités Sean Fra‐ ser, relate que le projet de modernisation du musée était aussi dans la mire d’Ot‐ tawa depuis longtemps.

Je suis fier de participer à la réalisation de ce projet d’amélioration, a-t-il affirmé.

Selon la présidente du conseil d’administration du musée, Tracy Clinch, le projet est un jalon important pour la province. Cela témoigne de notre engagement à conser‐ ver le riche patrimoine du Nouveau-Brunswick tout en misant sur la durabilité et l’innovation, a-t-elle dit.

Moderne et écoénergé‐ tique

La conception du bâti‐ ment a été imaginée par la firme architecturale toron‐ toise Diamond Schmitt.

Il se compose notamment d’une nouvelle entrée princi‐ pale adaptée, d’une vaste salle publique de plusieurs étages, de neuf galeries d’ex‐ position ainsi que de locaux flexibles pour la tenue d’évé‐ nements divers.

D’une surface de 134 000 pieds carrés, le nouvel édifice sera plus écoénergétique, ré‐ duisant de 32 % ses GES, se‐ lon le gouvernement fédéral.

L’ouverture officielle du musée est prévue en 2026.

D’après le reportage de Bobbi-Jean MacKinnon, CBC

: Jo (Michel Laperrière) et Marc-André (Julien Hurteau).

Le formidable duo de commères, Sam (Roger La Rue) et Jo, a été séparé par la mort du dernier. Les scéna‐ ristes expliquent que c’était à la demande du comédien qui tient un rôle principal dans la quotidienne Indéfendable.

On avait établi que Jo au‐ rait un cancer du cerveau, et Michel Laferrière ne voulait pas qu’on le voie décliner. En plus, le comédien avait moins de temps.

Quant au jeune et talen‐ tueux policier Marc-André Saulnier, amoureux de Gla‐ dys, c’est le comédien Julien Hurteau qui a demandé qu’on élimine son person‐ nage. Il n’avait plus de temps.

Un autre personnage est mort la saison dernière, Lu‐ cas Fournier-Costa, joué par Louis-David Morasse. Il était tellement méchant et psy‐ chotique qu’on l’a tué , sou‐ ligne le duo qui en a avisé le comédien. Louis-David a fait un travail extraordinaire.

Des fins moins fignolées

Le duo avoue que certains personnages n’ont pas eu une fin aussi palpitante que Marie-Luce, Fred et Gladys. On a laissé Simon sur une patte. Marie-Louise (Martine Francke) aussi. Sandro (Chris‐ tian de la Cortina) aussi un peu, souligne Sylvie Lussier.

Dans les trois ou quatre derniers épisodes, il fallait boucler tout ça et il y avait beaucoup de monde dont on voulait finir l’histoire, ajoute Pierre Poirier.

Hommage aux comé‐ diennes et comédiens

Les deux scénaristes rendent hommage aux co‐ médiennes et comédiens qui ont joué dans la série. On a de grands interprètes.

Le cadeau des rush (épreuves de tournage) va nous manquer. On remar‐ quait toutes les scènes.

Sylvie Lussier et Pierre Poirier

Les personnages dont on s'ennuiera

On va s’ennuyer de tout le monde, disent les scéna‐ ristes. Mais le couple cite Thomas, Marie-Luce, Charles, Jean-Michel, Paul (Luc Senay), Francine, les commères Sam et Joe ainsi que Gladys et

Fred.

Pour voir le dernier épi‐ sode de la série

Les autres personnages

Julie (Marie-Ève Milot), Kim ( Julie Renault), Camille (Marguerite Laurence), Régi‐ nald (Maxime de Cotret), Ma‐ rie-Paule (Éve Duranceau), Sophie Duhamel (Julie du Page), Mireille (Geneviève Brouillette), Corinne (Sonia Vachon), Alain Dion (Gaston Caron), Marie-Christine (Julie Beauchemin), Monique (So‐ phie Clément), Clothilde La‐ pointe (Frédérike Bédard), Sébastien Lapointe (Marc-An‐ dré Brunet), Guylaine (Cathe‐ rine Paquin-Béchard), Yves Ménard ( Jean L’Italien), Ha‐ mid Mazari (Reda Guerinik), Léopold Thompson (Claude Prégent), Pascal Faubert (An‐ toine Durand), Mona La‐ pointe (Julie Daoust), Annette Lacombe ( Josée Deschênes), Jean-René Bazin (Martin Hé‐ roux), Delphine Granger (Naïla Louidort), Isabelle Per‐ reault (Lynda Johnson), Za‐ chary Lanctôt (Eliot Dupras), Nancy (Marie-Éve Pelletier), Chloé Delisle-Langlois ( Jade Charbonneau), et Guy Bé‐ rubé (Bobby Beshro).

Compléments :

Les gaffes de tournage de 5e rang Entrevue avec les co‐ médiens et comédiennes en route vers la finale de 5e rang Entrevue avec Sylvie Lussier, coauteure La grande finale de 5e rang | On va se le dire La fin de 5e rang, c’est la retraite pour Sylvie Lussier et Pierre Poirier