La Ville de Trois-Rivières resserre l’accès à des subventions environnementales
Les organismes qui re‐ çoivent une aide financière en provenance du Fonds environnement Éclore (Éclore) de la Ville de TroisRivières doivent s’engager à ne pas nuire à la réputa‐ tion de la Ville, de l'orga‐ nisme Innovation et déve‐ loppement économique Trois-Rivières (IDE) ainsi que de la Fondation TroisRivières durable (F3RD). Les conditions d’admissibilité à ce fonds et les motifs de ré‐ siliation des conventions avec les organismes ont été uniformisés en sep‐ tembre dernier.
L’adoption de ces modifi‐ cations avait soulevé un long débat entre les élus lors d’une séance du conseil mu‐ nicipal le 5 septembre der‐ nier.
Le conseiller du district des Estacades, Pierre-Luc Fortin, avait demandé à ce que le libellé soit modifié : Une phrase comme ça, c'est plutôt large et c’est plutôt gé‐ néral. J’ai l’impression qu’on prend une règle générale pour régler un problème spé‐ cifique. J’ai peur que ça de‐ vienne un élément qui puisse éventuellement bâillonner des gens.
C’est d’ailleurs le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, qui, lors de cette séance du conseil municipal, avait tran‐ ché en rejetant la demande de sept conseillers de modi‐ fier la phrase pour ne conser‐ ver que l’aspect infractions ou condamnations à son ac‐ tif.
La Ville dit avoir voulu uni‐ formiser les quatre pro‐ grammes de subvention de la F3RD.
La phrase en [matière] d’image et de réputation était déjà dans un des pro‐ grammes Éclore, précise le porte-parole de la Ville, Mi‐ kaël Morrissette. Récem‐ ment, la Ville et les orga‐ nismes ont revu leurs cri‐ tères, mais c’était déjà dans un souci de cohérence. Il ne