Winnipeg peut-elle s’inspirer de Calgary pour sauver des piscines publiques extérieures?
À Winnipeg, des personnes militent pour sauver la pis‐ cine extérieure publique Happyland, dans le quar‐ tier de Saint-Boniface, et se tournent du côté de Cal‐ gary pour trouver des solu‐ tions.
On espère que la piscine reste ouverte pour cet été. Et dans ce temps-là, on peut travailler avec la Ville [de Winnipeg] pour trouver la so‐ lution qu'il nous faut , affirme Michelle Berger, qui milite pour la sauvegarde de la pis‐ cine et réside à Saint-Boni‐ face. À Calgary, ils ont ce mo‐ dèle où ce n'est pas la Ville qui s'occupe des piscines ex‐ térieures. C'est une solution à investiguer, mais on n'est pas rendus là.
En 2002, la métropole al‐ bertaine voulait fermer quatre piscines publiques, parce que la saison est courte et que, selon le conseil municipal, il n'était plus judicieux [financière‐ ment] d'exploiter ces pis‐ cines, explique Käthe Lemon, la présidente du conseil d'ad‐ ministration de l'association des piscines extérieures, Cal‐ gary Outdoor Swimming Pools Association (COSPA).
Son association a alors ré‐ cupéré la gestion des pis‐ cines extérieures, dont elle estime qu'elles sont ouvertes environ 80 jours par année, soit entre la fête des Pères et la fête du Travail.
La fermeture annoncée des piscines était une source de grandes inquiétudes pour les Calgariens. Je pense que, chaque fois que les adminis‐ trations municipales retirent des services municipaux, ça inquiète beaucoup les ci‐ toyens.
Käthe Lemon, présidente, Calgary Outdoor Swimming Pools Association
La Ville de Calgary a mis en place un moratoire de deux ans sur la fermeture de piscines publiques exté‐ rieures, le temps que la COSPA prenne forme,