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QUANTUM BREAK

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EXCLUSIF À LA XBOX ET AU PC, QUANTUM BREAK EST ATTENDU DEPUIS SON ANNONCE. PLUSIEURS FOIS REPOUSSÉ, VALAIT-IL L’ATTENTE?

Quantum Break part d’une bonne idée, mais les développeu­rs ont comme été prisonnier­s de son principe. En rappel, ce jeu vous entraîne dans une histoire où la maîtrise du temps a toute son importance, et surtout les choix que vous ferez. Le jeu changera en fonction de ces choix, mais pas seulement. Il comporte à chaque fin de chapitre un film de 22 minutes, racontant ce qui se passe entre les chapitres. Là encore, vos choix donneront lieu à des changement­s dans ces vidéos qui d’ailleurs se laissent très bien regarder.

Le jeu en lui-même se divise en cinq chapitres. Dès le début, un incident vous dote de pouvoir vous permettant de contrôler le temps. On peut enfermer l’ennemi, lui tirer dessus puis compter sur la vélocité des balles amplifiée par l’arrêt temporel, se déplacer plus vite, créer un bouclier où le temps n’a plus cours pour arrêter les balles et se régénérer, courir hors du temps pour contourner les ennemis, bref, les possibilit­és sont assez nombreuses pour assurer des joutes spectacula­ires. Dès les premiers combats, vous aurez plusieurs habiletés et c’est un excellent point, car on n’a pas à attendre la fin du jeu et de tout monter pour en profiter comme chez nombre de ses concurrent­s. Il en résulte une impression de contrôler quelqu’un dont les pouvoirs sont réellement trop élevés face au commun des mortels. Par contre, il n’y aura guère qu’en le mettant au niveau de difficulté hard que l’on y trouvera un semblant de difficulté. À « facile » et « moyen », le jeu se survole.

Quantum Break fait se succéder différente­s phases : exploratio­n avec utilisatio­n des pouvoirs pour trouver son chemin, des combats et de l’histoire. Gardez bien en tête qu’il veut être consommé comme un film, il sera alors vraiment rare de rester bloqué dans ce jeu. Il est extrêmemen­t accessible.

Il est dommage que lorsqu’on le recommence pour faire d’autres choix d’histoire que celleci, au final, il ne change que peu. On prend les mêmes niveaux et on change le personnage que l’on rencontre et les dialogues, mais la finalité est la même. Au lieu d’une fille qui nous aide, c’est un gars et il ne possède pas des fichiers volés, mais les pirates devant nous sur le même ordinateur où la fille insère une clé USB. Question changement­s, on a vu mieux. C’est ce point qui finalement nuit vraiment à ce jeu. On le recommence, puis on voit qu’il est pareil à peu de choses près. Voilà de quoi amputer sérieuseme­nt son intérêt.

Côté graphisme, par contre, les développeu­rs ont fait un superbe travail, bien qu’à 30 images/seconde il apparaît des saccades lorsqu’on tourne la caméra. Ce qui se règle avec un écran 120 hertz. Pour le reste, les effets du temps figé sont vraiment novateurs, il offre une belle dose de réalisme, et surtout une personnali­té bien à lui.

Au final, Quantum break est un bon jeu, mais qui n’est pas le grand jeu espéré. L’histoire vous tient en haleine, bien que l’on relève une grosse erreur après le générique selon comment on le finit, mais arrivé au bout, eh bien on passe vite à autre chose. Bref, avec une durée de vie d’environ six heures, vidéos incluses, il se finit vite, et se refait encore plus vite, même s’il y a une partie évolution du personnage et montée en pouvoirs. Un jeu pour la fin de semaine, mais qui passe trop vite.

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