MIRROR’S EDGE CATALYST
UNE FILLE, ET DU PARKOUR EN VILLE, VOILÀ LA BASE DE MIRROR’S EDGE. SI LE PREMIER AVAIT CONNU UN SUCCÈS D’ESTIME EN 2008, LE SECOND TENTE DE COMBLER SES LACUNES.
plateforme Electronic Arts Franchement, autant le premier Mirror’s Edge était sympa, autant celui-ci est juste nul à jouer. Le scénario vous place dans la peau de Faith qui, après deux ans de prison, retrouve ses acolytes rebelles contre la société et déjoue des soldats d’élite en sautant de toit en toit. Bref, vous devrez combattre Krugersec qui a la main mise sur Glass City.
Le jeu mise sur le parkour et les combats. Mais voilà, les deux sont ratés. Le parkour est incompréhensible : on peut sauter de 20 mètres de haut dans un parkour « scripté » et mourir après en sautant sur un balcon situé 3 mètres en dessous de vous. Certains pans où il faut glisser s’avèrent mortels et sans possibilité de se rattraper si l’on saute dessus. Bref, c’est du parkour, mais totalement « scripté ». Cela se retrouve jusque dans la ville censée être ouverte, mais finalement séparée artificiellement en zones où l’on passe de l’une à l’autre grâce à une échelle ou à un couloir, de quoi bien casser le rythme. Les combats
Cote :
Disponible dès maintenant!
s’avèrent ennuyeux, même si vous avez une progression avec de nouveaux coups à débloquer. Ils consistent à se ruer sur les adversaires, puis à leur aplatir la face avec de multiples mandales.
C’est dommage, car visuellement, quand on réussit un parkour sans faute, c’est parfois impressionnant, même si les textures trop aseptisées, voire simplistes, donnent l’impression d’être plus dans un simulateur que dans un jeu.
Finalement, avec ses combats ratés, son parkour trop millimétré et sa technique qui n’est pas vraiment au top, Mirror’s Edge Catalyst fait partie de cette myriade de jeux que vous trouverez à 5 $ au Boxing Day.