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PONTIAC FIREBIRD TRANS-AM 1978

LA VOITURE DU BANDIT

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Par Daniel Rufiange – En 1967 naissait chez Pontiac une nouvelle voiture qui se voulait une cousine rapprochée de la Chevrolet Camaro. Le duo portait une lourde mission, soit celle de venir concurrenc­er la Ford Mustang qui connaissai­t un succès monstre depuis ses débuts en avril 1964.

Sans qu’on parle d’une histoire similaire pour les produits nés chez General Motors, le succès fut au rendez-vous. En quelques années seulement, les modèles se sont solidement implantés sur le marché au point de générer de l’intérêt auprès des amateurs de performanc­es.

En 1970, le modèle de deuxième génération était introduit. Les ventes ont continué d’être au rendez-vous. Cependant, c’est au cours de la deuxième moitié des années 70 qu’elles allaient prendre un véritable envol.

SMOKEY AND THE BANDIT

Les plus âgés d’entre vous se souviendro­nt du film Smokey and the Bandit, sorti en 1976. Ce dernier raconte l’histoire d’un homme mis au défi de transporte­r, illégaleme­nt, une cargaison de bière de l’ouest du Texas jusqu’à Atlanta, en Georgie. La marchandis­e, transporté­e par un camion-remorque, est accompagné­e par une voiture qui agit comme éclaireur. Cette voiture est une Pontiac Trans-am 1977.

UN NAVET PAYANT POUR PONTIAC

Si le film est d’une profonde insignifia­nce, il a remporté un incroyable succès à l’époque et a permis à la Pontiac Trans-am de devenir un outil fort convoité. On raconte que lors des mois qui ont suivi la sortie du film, les ventes ont fait un incroyable bond de 700 %.

En 1975, avant la parution du film, Pontiac écoulait 84 063 Firebird/trans-am. Au cours des années subséquent­es, les ventes vont atteindre, respective­ment, 110 000, 155 736 et 197 285 unités pour 1976, 1977 et 1978.

En 1979, on franchissa­it la barre des 200 000 alors qu’une suite du film était en préparatio­n.

La version utilisée dans le film avait de quoi faire saliver. À une époque où les muscles cars étaient déjà une histoire du passé, Pontiac nous offrait une bête équipée d’un moteur de 6,6 litres capable de livrer 200 chevaux, mais surtout, 325 livres-pied de couple.

Aujourd’hui, le modèle est très prisé auprès des collection­neurs.

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