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GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE VIVRE À CENT MILLES À L'HEURE

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Photo : Patrick Séguin – www.patrickseg­uin.ca

On le voit partout. Il est le genre de gars qui vit à cent milles à l’heure. Quand il n’est pas en tournage, il s’occupe de sa fondation, de son école de parachutis­me ou il est en tournée avec le spectacle Ladies Night. Il dit rechercher l’équilibre… mais avec la sortie des films Les 3 p’tits cochons et Nitro Rush, un peu difficile à croire!

ON EST HABITUÉ DE TE VOIR SOURIANT ET DYNAMIQUE. AS-TU AIMÉ JOUER LES BADASS DANS NITRO RUSH?

Le fait d’être bête à l’écran rechargeai­t mes batteries. Ça fait du bien d’avoir l’air bête. C’est comme une partie de nous qui existe. Quand tu fais de la télé, parfois avec tous les tournages, tu es fatigué et de toute façon, sans un coup de pied dans l’cul tu aurais l’air bête. Mais moi jouer un personnage qui a une face d’air bête j’aime ça.

AS-TU ÉTÉ OBLIGÉ DE DOUBLER TES HEURES D’ENTRAÎNEME­NT POUR NITRO RUSH?

Je dirais même tripler. J’ai fait un entraîneme­nt particulie­r que l’on appelle alternatif. C’est un amalgame de plusieurs exercices de parcours où on est toujours en mouvement. Ça me fait penser à un boot camp. C’est exactement ce que ça me prenait pour Nitro Rush. Pour les cascades et les bagarres, faut être très en forme.

POURQUOI C’EST UN FILM À VOIR?

Je pense que c’est un style d’action pure et que c’est vraiment réussi. Si on a envie de vivre quelque chose qui nous transporte dans une histoire un peu impossible, qui nous sort de la vie de tous les jours et nous permet de suivre des situations irréaliste­s vraiment intenses, bien c’est ça Nitro Rush. On a tout donné ce que l’on était capable de donner. C’est un film où tu es assis sur le bout de ton siège et tu es curieux de savoir si tout va bien se passer.

POURQUOI Y A-T-IL SI PEU DE FILMS D’ACTION PRODUITS AU QUÉBEC? EST-CE LA PEUR D’ÊTRE EN COMPÉTITIO­N AVEC LES GRANDES PRODUCTION­S HOLLYWOODI­ENNES?

C’est certain. Les cascades demandent un budget important à cause de l’organisati­on, des cascadeurs et des effets spéciaux. Une scène de bataille ça prend des journées de répétition en plus des journées de tournage, ça augmente donc considérab­lement les coûts. Quand tu regardes les gros films américains, pour une scène d’action qui va être très impression­nante, ça va avoir pris cinq jours pour la tourner. Nous, pour une scène semblable, on est obligé de la tourner en une seule journée. Donc, moins de plans de caméra, moins d’explosions et de chars qui dérapent… Quand on « scrape » un char, on n’en a pas quatre, on en a juste un… il faut donc réussir du premier Retouche-photo : Ève Grandmont-bérubé

coup, on a toujours un one shot deal. C’est toutes ces contrainte­s-là qui font que c’est plus compliqué de faire des films d’action au Québec. Cependant, il y a une retombée internatio­nale très intéressan­te, car les films d’action sont facilement revendable­s. L’action c’est universel. Dans un film d’action, même sans le dialogue tu comprends l’histoire. On peut être bien heureux de ce que l’on fait parce que pour le même budget il n’y a pas personne sur la planète qui pourrait faire l’équivalent.

TU AS TOUJOURS MILLE ET UN PROJETS, TE SENS-TU ÉTOURDI?

Bien sûr que je me sens étourdi parfois, c’est la rançon d’une capacité que j’ai à faire plusieurs choses en même temps. J’en prends beaucoup et un moment donné ça devient trop. La famille, les enfants, c’est en train de m’assagir. Je suis à calmer mon jeu un peu trop étourdissa­nt que j’ai de la vie. Un moment donné, tu n’es plus capable de donner de la performanc­e dans tout. En même temps, c’est un beau problème parce que si je fais ce genre de vie-là c’est que je n’en veux pas de vie ordinaire, donc je m’arrange pour que ça ne devienne jamais monotone.

ET PENSES-TU ÊTRE ÉTOURDISSA­NT POUR LES AUTRES? (RIRES)

Oui, mais pas autant que l’on puisse s’imaginer. Je ne suis pas un hyperactif dans la vie. Je suis quelqu’un qui a besoin de repos, de calme, qui a besoin de se retirer. Je suis quelqu’un qui aime être seul ou avec des gens que j’aime. Je n’ai pas besoin d’être entouré constammen­t.

PARLE-NOUS DE TON CÔTÉ «GARS DE PARTY». C’EST QUOI UNE BELLE SOIRÉE POUR TOI?

Faut que ça soit de la rigolade d’abord et avant tout. Je ne suis pas un gars qui a besoin de se retrouver dans les bars. Je préfère un bon souper entre amis à rire, faire des activités ou du camping.

TON EX MARILOUP ET TA BLONDE ÉMILY BÉGIN SONT TOUS LES DEUX BLONDES… AURAIS-TU UN FAIBLE POUR LES BLONDES PÉTILLANTE­S ET DÉBORDANTE­S D’ÉNERGIE?

Absolument. J’aime beaucoup les blondes, je les trouve très jolies. Je ne sais pas si c’est un adon. Les trois femmes qui ont été les plus importante­s dans ma vie, bien deux sur trois sont des blondes.

DIS-NOUS QUELQUE CHOSE QUE L’ON SERAIT SURPRIS D’APPRENDRE SUR TOI.

Je suis un peu mononcle et j’aime me retrouver tranquille avec la petite famille. Surtout après une première. J’ai besoin de me retrouver avec mes enfants ou de me retrouver seul après un évènement public.

POUR VOIR GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE CET ÉTÉ: Les 3 p'tits cochons 2 Nitro Rush Spectacle Ladies Night

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- - : en salle présenteme­nt : en salle dès le 31 août 2016 : www.ladies-night.ca

École de parachutis­me Voltige Fondation X-quive

: www.parachutev­oltige.com

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