Summum

GEARS OF WAR 4

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LE VOILÀ! ENFIN LE RETOUR DE GEARS OF WAR SUR XBOX! AU MENU, DU MASSACRE, DES TRIPES, DE L’ACTION ET UNE TRONÇONNEU­SE TOUJOURS AUSSI SEXY.

Vingt ans se sont écoulés depuis l’exterminat­ion des locustes. La CGU est devenue une armée toute puissante et un brin dictatoria­le. Face à elle, le fils de Marcus Phoenix a rejoint la résistance, bref, dès qu’il s’agit d’humains entre eux, il y en a toujours un pour vouloir asservir l’autre. Pourtant une nouvelle menace gronde, et je peux vous dire que comparés à elle, les locustes étaient bien gentils!

Vous vous demandez sûrement si c’est toujours dans l’esprit du jeu sachant qu’epic n’est plus aux commandes. La réponse est oui. On trouve derrière le jeu Rod Fergusson, un des créateurs originaux de Gears of War. Le monsieur sait de quoi il retourne lorsqu’il s’agit de son bébé, et a réussi à conserver une continuité dans le jeu qui le place comme une vraie suite du troisième. Bref, pas d’erreur à la Gears of War Judgment qui s’était montré indigeste et pingre en PVP.

C’est d’ailleurs ici le plus gros défaut et la plus grande force de ce jeu. Il innove très peu et fait le maximum pour rester proche de l’original. On assiste donc à un jeu basé sur le même principe des vagues d’ennemis lourdement armés pour vous empêcher de progresser.

On note toutefois un changement de taille, mais bienvenu : la jouabilité plus souple. Alors oui, les personnage­s se déplacent toujours comme s’ils avaient une Lancer dans le fondement, mais ils courent plus vite, avec plus de souplesse, bref, la jouabilité est dynamisée, mais sans trahir son esprit. La recette fonctionne avec efficacité! Superprodu­ction oblige, Gears of War 4 propose ce qu’il y a actuelleme­nt de mieux graphiquem­ent sur Xbox One, et même parmi ce qu’il y a de mieux toutes machines confondues. C’est tout simplement magnifique. Les personnage­s semblent plus vivants et les paysages offrent ce mélange de froid typique de ce jeu auquel se superpose une nature riche et en perpétuel mouvement. Mais ce qui impression­ne le plus reste les scènes de chaos où le monde s’écroule autour de soi. Tout tempête dehors, on assiste à une débâcle de la nature où l’ouragan devient une norme.

Si les armes offrent toujours un incroyable feeling, les nouvelles se révèlent incroyable­ment classiques (ennuyeuses?). En gros, on retourne vite au couple lancer shotgun ou lancer snipe durant toute l’aventure. De toute façon, tronçonner ses ennemis fait plus que partie de L’ADN de ce jeu, et rien que pour la sauvagerie qu’elle dégage et la nouvelle exécution, on ne risque pas d’en changer.

Le jeu en ligne s’avère extrêmemen­t f luide et bien plus nerveux que les précédents épisodes, du moins de ce qu’on a constaté sur la bêta. Avec comme référence le premier GOW dont le PVP était fantastiqu­e, les développeu­rs ont misé juste. Le jeu n’étant pas encore sorti au moment de rédiger ces lignes, nous n’avons pu jouer que la campagne.

Au final, Gears of War 4 est bien le gros blockbuste­r sauvage que l’on attendait, bref, un jeu que l’on affiche fièrement dans sa ludothèque.

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