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DISHONORED 2

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FAISONS SIMPLE : DISHONORED 2 EST L’UN DES MEILLEURS JEUX DE L’ANNÉE! VOILÀ, C’EST DIT. ON POURRAIT S’ARRÊTER LÀ, MAIS ON VA AUSSI VOUS DIRE POURQUOI.

Sorti du studio français Arkane, et édité par Bethesda, le premier Dishonored avait, à l’époque, marqué les esprits. Jeu d’infiltrati­on et d’action vu à la première personne, une grande part était donnée à la liberté et surtout aux meurtres et différents pouvoirs pour les exécuter. Dishonored 2 pousse le concept encore plus loin. L’histoire se déroule 15 ans après le premier épisode. L’impératric­e Emily est devenue adulte et a toujours comme protecteur son père, Corvo. Un évènement tragique plus loin, père et fille devront restaurer l’ordre dans le royaume. Dès le début, on vous demandera de jouer l’un ou l’autre. Corvo plus meurtrier ou Emily, reine de l’infiltrati­on. Que l’on choisisse l’un ou l’autre, on voudra absolument rejouer le jeu une fois arrivé au bout.

Vous connaissez la différence entre production de masse et artisanat. Prenez Watchdogs 2 dont on parle après, il est calibré pour plaire. Il possède un excellent niveau technique, c’est travaillé certes, mais on sent le gros jeu calibré par une grosse machine façon hollywoodi­enne. Il a de la personnali­té certes, mais à vouloir plaire au plus grand nombre, il en oublie une personnali­té viscérale. Ce n’est pas le cas de Dishonored 2. Chaque pièce, chaque élément semble avoir été pensé en profondeur pour s’intégrer. Il déborde de personnali­té, et l’on sent presque l’artiste investi derrière chaque morceau du jeu qui a véritablem­ent été ciselé.

Avec tout ce travail, le jeu est superbe! C’est du haut niveau du côté des décors et des environnem­ents. Les humains possèdent leur propre style, sans viser cependant les textures ultras réalistes de la peau que l’on peut voir dans un Battlefiel­d 1.

La progressio­n peut s’aborder dans le sens que l’on désire. On peut devenir un virtuose du combat vif et violent, courant, glissant et frappant pour décapiter l’ennemi ou au contraire on privilégie­ra l’infiltrati­on afin de jouer la surprise pour assommer alentour. C’est vif comme rarement l’a été un jeu dans le genre, mais c’est surtout parfaiteme­nt chorégraph­ié et jouable.

Le jeu ramène également des éléments qui ont disparu des FPS comme l’escalade, ce qui ajoute encore à l’originalit­é de l’ensemble. Nombre de fois on devra emprunter une fenêtre ouverte pour longer les bords d’un immeuble, ou encore jouer les équilibris­tes à 30 mètres du sol sur des échafaudag­es. En cas de chute, si vous n’êtes pas mort, il n’y a pas de barre de vie qui remonte toute seule, il faudra manger, comme à l’ancienne.

Si vous vous attendiez à du jeu en multi, eh bien c’est raté. Dishonored 2 n’en propose tout simplement pas. Peut-être qu’il y aurait eu moyen de faire quelque chose d’excellent, mais les développeu­rs ont sûrement préféré se concentrer sur le solo afin de livrer quelque chose de réellement fini.

Dishonored 2 est un jeu ciselé par des orfèvres du début à la fin de l’aventure. Que ce soit le scénario, la réalisatio­n, la richesse de jeu ou des mises en situation, il excelle partout. C’est une bouffée d’oxygène de voir un tel chef-d’oeuvre qui repose en plus sur de solides bases dans tous les domaines.

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