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OLIVIER PRIMEAU

- Entrevue : Véronique Racine Photograph­e : Patrick Séguin - www.patrickseg­uin.ca

Il rencontre les plus grands DJS de la planète et les plus belles filles du Québec. Jeune entreprene­ur de 31 ans, Olivier Primeau a des projets plein la tête.

Il rencontre les plus grands DJS de la planète et les plus belles filles du Québec. Jeune entreprene­ur de 31 ans, Olivier Primeau a des projets plein la tête. Qu’on ne s’y méprenne pas, sa vie jetset de propriétai­re du Beachclub n’est pas de tout repos. Multiplian­t les heures de travail, il n’a pas beaucoup de temps pour les loisirs, le divertisse­ment et le sommeil. Entrevue avec un gars qui peut être fier de ce qu’il accompli!

BONJOUR OLIVIER! COMMENT ÇA SE PASSE POUR TOI PRÉSENTEME­NT? OCCUPÉ, J’AI L’IMPRESSION…

C’est le rush. J’ai eu des semaines très chargées avec la préparatio­n de la saison au Beachclub. Je n’ai pas eu beaucoup de journées de congé. Les vacances, ça ira à… un jour. (Rires) Mais je suis chanceux, car mon emploi c’est presque comme des vacances. Alors je ne me plains pas.

COMMENT AS-TU DÉCOUVERT QUE TU AVAIS LA FIBRE ENTREPRENE­URIALE?

Je pense que je ne l’ai même pas découvert encore. Je me la suis fait imposer quand j’étais jeune, un peu comme on se fait imposer des sports… J’ai eu la chance de tomber en amour avec tout ça quand j’avais un peu plus de 10 ans. À cet âge, je vendais des canettes de liqueur à l’école où j’allais.

VOUS NE VOUS EN CACHEZ PAS TON FRÈRE ET TOI; VOUS AVEZ ÉTÉ AIDÉS FINANCIÈRE­MENT PAR VOTRE PÈRE POUR L’ACHAT DU BEACHCLUB. SENS-TU QUE CERTAINES PERSONNES VOUS JUGENT?

Il y aura toujours des personnes jalouses. Depuis le jour un, j’ai des commentair­es désagréabl­es… tellement que j’en suis rendu habitué. J’ai un père qui a réussi dans la vie. Les propos négatifs des autres ne me dérangent plus.

TA FAMILLE A FAIT FORTUNE DANS LE MONDE DES SUPERMARCH­ÉS. J’IMAGINE QUE POUR TOI C’ÉTAIT PLUS MOTIVANT D’ACHETER LE BEACHCLUB QU’UN IGA?

Ça faisait plus de 15 ans que j’entendais parler du domaine de l’alimentati­on. À mes 29 ans, j’ai décidé de changer du tout au tout. Je pense que notre famille pouvait s’offrir le luxe d’essayer autre chose. Nous sommes aussi dans l’immobilier et j’ai dit à mon père que si le projet du Beachclub ne fonctionna­it pas, on pourrait bâtir des condos sur le site. Finalement, ç’a bien été…

UNE ÎLE 18+ QUI ACCUEILLE DES MILLIERS DE PERSONNES CHAQUE FIN DE SEMAINE DOIT NÉCESSITER UNE GESTION TRÈS SERRÉE?

C’est extrêmemen­t complexe, surtout que c’est à l’extérieur. Ça ajoute un degré de difficulté à la gestion. J’ai une très bonne équipe qui travaille avec moi, alors je m’en tire très bien.

TOUT SEMBLE TE RÉUSSIR, MAIS DERRIÈRE CHAQUE RÉUSSITE IL Y A AUSSI DES PÉRIODES PLUS CREUSES. N’EST-CE PAS?

Il y a eu plein de périodes creuses. En ce moment, le Beachclub va super bien malgré les hauts et les bas. C’est ça l’entreprene­uriat. Ça roule bien pendant un nombre d’années et après ça réussit un peu moins… surtout quand on essaie de nouveaux trucs. Au lieu d’acheter le Beachclub, on aurait pu vivre sur nos intérêts pour le reste de nos jours… finalement on a décidé de placer une partie de nos investisse­ments. J’essaie d’expliquer aux gens que ç’a souvent l’air beau de l’extérieur, mais ça arrive que ça va moins bien. Il n’y a aucun miracle.

QUI SONT LES ARTISTES QUE TU AIMERAIS ACCUEILLIR PROCHAINEM­ENT À TON CLUB?

Justin Bieber et Justin Timberlake, j’aimerais beaucoup.

QUEL TRAITEMENT OFFREZ-VOUS AUX INVITÉS SPÉCIAUX?

Ça dépend des artistes. Paris Hilton qui est une méga star… je m’attendais à recevoir une princesse, mais elle n’a rien demandé. Elle est arrivée en classe économique et sans bodyguards. D’un autre côté, il y a des artistes, comme David Guetta par exemple, qui sont super gentils mais qui ont leur longue liste de demandes. Souvent, c’est aussi l’entourage, les amis et l’agent qui en demandent beaucoup.

QU’EST-CE QUE ÇA TE FAIT DE RENCONTRER LES PLUS GRANDES STARS?

Pour moi, ce n’est pas le fait de les avoir rencontrée­s, mais plus d’avoir réussi à les amener à Pointe-calumet qui me surprend. Ces gens font le tour du monde. Ils visitent les plus beaux endroits. Quand j’ai vu David Guetta monter sur scène et qu’il était impression­né de l’endroit et de la foule, ça m’a donné tout un buzz.

QU’EST-CE QU’ON SERAIT SURPRIS D’APPRENDRE SUR TOI?

J’ai un caractère… (Rires) de merde… Je suis très difficile avec mon équipe. J’ai l’impression que les gens pensent que j’ai un club et que tout est beau. Quand ils voient à quel point je suis sérieux avec mon équipe, ça les étonne beaucoup. Ce n’est pas parce que j’ai un bar que je suis toujours de party et de bonne humeur. Je suis toujours le premier couché et le premier parti des bars.

QUELLE IMPORTANCE ONT LES RÉSEAUX SOCIAUX POUR TOI?

Quand j’ai commencé à faire ça il y a environ trois ans, je me suis demandé comment j’allais embarquer toute la communauté qui aime la musique électroniq­ue dans ma folle aventure. Les réseaux sociaux, pour moi, c’est utile surtout pour divertir et rassembler les gens. Évidemment, ça me permet aussi de faire de la promotion. Parfois, certaines entreprise­s se perdent sur les réseaux sociaux, ne sachant pas trop comment utiliser ce média. Pourtant, c’est tellement simple.

ENTRE TOI ET MOI, TU DOIS SOUVENT TE FAIRE ABORDER PAR LES FILLES…

Quand même… mais c’est extrêmemen­t difficile pour moi de voir quelqu’un. Il faut que cette personne accepte que j’aie un emploi extrêmemen­t demandant. Exemple, je suis au restaurant et, dans la soirée, certains viennent me voir pour me jaser. Les filles trouvent ça difficile qu’on ne puisse jamais passer une soirée ensemble sans que je sois abordé par les gens.

ÊTRE ENTOURÉ D’AUTANT DE JOLIES FILLES, EST-CE QUE ÇA FAIT DE TOI UN GARS ENCORE PLUS SÉLECTIF?

Des belles filles, j’en rencontre 1 000 par semaine. C’est cliché, mais comme je suis chanceux de rencontrer les plus belles filles, il faut qu’elles aient quelque chose à dire pour m’impression­ner. J’ai 31 ans, je suis rendu à un âge de raison. Mais si j’avais 20 ans, ça serait sûrement différent...

PEUX-TU NOUS PARLER DE TON PROJET, LE BEACHCLUB MOBILE?

Ça s’appelle L’oasis. C’est une salle de spectacle flottante que nous pourrions déplacer de ville en ville. On est à évaluer les coûts et la rentabilit­é. C’est un projet que je chéris et qui pourrait faire le tour du monde. On est en train de parler avec des partenaire­s potentiels pour l’instant.

À QUOI RESSEMBLER­A L’ÉTÉ 2017 AU BEACHCLUB?

Ça sera une programmat­ion comme nous n’en avons jamais eue. Elle sera très variée avec du pop, hip-hop, électro et nous aimerions avoir du rock. Le Beachclub s’est refait une beauté pour cet été… tous les détails ont été améliorés. Il y a plus de restaurant­s et d’espaces de repos. Le client a un petit extra cette année.

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