OUTLAST 2 (TRINITY)

POUR NE PAS VOUS MÊLER, OUTLAST 2 EST BEL ET BIEN SORTI. LA VERSION TRINITY COMPREND ÉGALEMENT LE PREMIER OPUS ET OUTLAST WHISTLEBLOWER.

Que l’on aime ou pas le principe, Outlast a marqué les esprits avec son jeu d’horreur mettant en vedette un journaliste armé uniquement de sa caméra. Atmosphère limite asphyxiante, ennemis déjantés et ultra violents, et vous, complètement démuni et obligé de vous cacher durant tout le jeu. Ici, on incarne un couple de journalistes enquêtant sur la mort d’une jeune fille enceinte. Mais madame disparaît, et monsieur se retrouve confronté à une secte des plus gores.

Outlast 2 reprend tous les principes de son prédécesseur, sans procéder à aucune amélioration dans la jouabilité. Et c’est là son plus gros problème. Si l’on n’a pas aimé le premier, on n’aimera pas la suite. Le jeu reste toujours un try and die. Malgré le fait qu’il se déroule dans un village censé être bien plus ouvert que l’asile qui servait de décors au premier opus, il n’y a qu’un seul chemin et le principe reste toujours le même; échapper aux regards

des ennemis et se cacher le mieux possible pour les contourner et progresser. On meurt, on recommence jusqu’à trouver le bon chemin, et on continue comme ça jusqu’à la fin. Il faudra parfois courir, vous échapper, mais tout ça dans un monde « scripté » à la microseconde.

L’histoire est très intéressante, à condition de lire les divers documents épars dans le jeu pour la comprendre. Sans cela, vous allez être mêlé et complètement perdu. Le reste du jeu est une succession de scènes plus crues les unes que les autres, et de passages sexuels gores dignes de Cannibal Holocaust.

Visuellement, Outlast 2 est plus beau que le premier et offre une aventure d’environ huit heures en mode normal. Enfin, ce deuxième opus bénéficie d’une version française intégrale. Si vous avez aimé le premier, vous ne serez pas dépaysé.