ET SI ON METTAIT UN PEU DE PIQUANT.COM?
Par Mathieu Gaudreault – Saviez-vous qu’aux États-unis, une récente étude publiée dans le très sérieux Journal of Sex & Marital Therapy, mentionne qu’un Américain sur cinq serait dans une relation non monogame et pratique le polyamour ou l’échangisme? Selon cette même étude, les échangistes plus âgés pratiquent leurs préférences sexuelles dans des clubs ou des maisons closes. Les plus jeunes, eux, s’en remettent aux applications ou aux rencontres fortuites.
L’étude nous apprend aussi que plusieurs couples optent pour des sites web et des applications de rencontres plus générales comme OK Cupid ou Tinder. D’autres y vont avec des sites spécialisés comme Adultfriendf in der. Au Québec, deux sites équivalents existent, soit Pourtesfesses. com et JALF.COM.
UN SITE WEB C’EST BIEN, UNE APPLICATION MOBILE C’EST MIEUX
Sachant que 81 % des adultes québécois qui ont entre 18 et 34 ans possèdent un téléphone intelligent selon la plus récente étude du Cefrio, il est facile de penser que les jeunes échangistes opteront plus pour des applications que pour des sites web. Explorons ensemble, si vous le voulez, les différentes applications qui existent.
La plus connue dans le monde de l’échangisme demeure l’application de Sdc.com (pour les curieux, sachez que le code 9160 vous permettra d’ailleurs d’avoir un mois d’utilisation gratuit) Selon l’application, pas moins de 1000 couples québécois y seraient présents au moment d’écrire ces lignes.
Le monde de l’échangisme ne manque pas d’applications pour découvrir vos nouveaux partenaires de jeux. En effet, plusieurs autres applis super efficaces existent, comme Swingery, Swinder, 3fun et Whiplr (ce dernier étant réservé surtout aux amateurs de BDSM), qui sont presque toutes égales dans leurs promesses et leurs résultats. Whiplr et 3fun comptant possiblement le plus de Québécois parmi ces quatre applications, mais plusieurs couples ou célibataires mentionnent leur volonté à se déplacer, ce qui rend leur profil plus intéressant.
FEELD : UN JOUEUR À PART
L’application Feeld s’appelait autrefois 3nder. Comme son nom l’indiquait, elle était le Tindr le ou Grindr des couples. Malheureusement pour son fondateur, le bulgare Dimo Trifonov, les avocats de Tindr n’ont pas du tout apprécié les ressemblances entre leur application et 3nder. S’ensuivit une série de poursuites et de menaces qui ont mené à une longue campagne d’échanges entre les créateurs de 3nder et de Tinder sur les médias sociaux. La bataille se termina en août 2016 lorsque 3nder devint Feeld.
L’application est relativement simple. En fonction de votre géolocalisation et des critères que vous recherchez, vous serez en mesure de regarder les autres profils de personnes seules ou des couples que vous appréciez. Si ces couples apprécient votre profil en retour, vous aurez un match et la possibilité d’échanger entre vous et de vous envoyer des photos qui vont se détruire dans les quelques secondes suivant votre clic. L’appli est, par ailleurs, extrêmement populaire auprès des Québécois et de nombreux couples et célibataires d’ici s’y retrouvent.
Bref, une application facile d’utilisation et sécuritaire. Énormément branché sur sa clientèle, le fondateur promettait d’ailleurs une nouvelle mise à jour dans les prochaines semaines pour rendre son utilisation encore plus simple et conviviale. Une mise à jour qui ne fera pas de tort, surtout en ce qui concerne la zone d’échanges de messages qui connaît de nombreuses difficultés lorsqu’on essaie d’échanger avec plusieurs couples à la fois.
Ne vous restera qu’à apprendre les termes licornes, cuckold, cuckqueen, bull et les acronymes FFM, FMM et FMFM, mais ça, c’est le contenu d’une autre chronique…