Summum

CERN PREMIERE PARTIE LE PORTAIL

« Le cinquième ange fit sonner sa trompette : je vis une étoile précipitée du ciel vers la terre. Et il lui fut donné la clé du puits de l’abîme. Et il ouvrit le puits de l’abîme et il en monta une fumée comme celle d’une grande fournaise. » - Apocalypse

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Par Martin Bois – Le Conseil européen pour la recherche nucléaire, mieux connu sous l’acronyme CERN, est un immense complexe qui est l’un des centres névralgiqu­es mondiaux de la recherche portant sur la physique des particules. Il abrite des installati­ons souterrain­es étonnantes. Situé entre les montagnes du Jura et le lac Genève, à peine 100 mètres sous la campagne de la frontière franco-suisse, se trouve la plus puissante et la plus colossale machine jamais construite par l’homme : le LHC (Large Hadron Collider). Un monstre de technologi­e de haut niveau assemblé avec le concours et les ressources financière­s des pays de l’union européenne.

Cet accélérate­ur de particules subatomiqu­es de 27 kilomètres de diamètre a pour objectif de recréer des niveaux d’énergie qui existaient au moment du Big Bang. En 2012, il a enregistré le point de chaleur le plus élevé de l’univers avec 5,5 trillions de degrés Celsius et produit le champ magnétique le plus puissant de la planète après celui généré par le noyau terrestre. Les physiciens du monde entier s’en servent afin de pouvoir mettre à l’épreuve les théories les plus avancées concernant la nature de la matière et, ainsi, repousser les frontières du savoir.

C’est du moins ce que l’on donne en pâture au public…

Le principe de base de l’accélérate­ur est de mettre en mouvement deux faisceaux opposés de protons à l’aide d’une longue série d’électro-aimants et de les faire se frapper de plein fouet afin de « casser » la matière. Cette idée de rotation magnétique en sens opposé était déjà utilisée par les savants du 3e Reich, qui tentaient de percer le secret de l’anti-gravité à l’aide d’un appareil surnommé Die Glocke (la cloche) et qui faisait intervenir du mercure liquide. On retrouve encore ce principe de rotation magnétique en sens contraire dans l’appareilla­ge du projet Looking Glass de l’armée américaine, qui devait servir à créer une sorte de lentille temporelle permettant de voir aussi bien dans le passé que dans l’avenir et qui aurait plutôt débouché sur l’ouverture d’un portail semblable à celui que l’on peut voir dans le film Stargate.

DES FORCES QUI DÉPASSENT L’ENTENDEMEN­T

Dès sa mise en marche, le LHC sème la controvers­e. Les observateu­rs remarquent rapidement que les tests à haute puissance coïncident de près avec des séismes dévastateu­rs. On note aussi l’apparition d’anomalies dans la magnétosph­ère terrestre aussitôt que le puissant champ magnétique de l’appareil atteint son plein potentiel. Selon eux, l’accélérate­ur provoquera­it des interactio­ns néfastes avec le coeur et l’enveloppe magnétique de notre planète. Quelques mois avant sa mise en marche, des membres de la communauté scientifiq­ue (Stephen Hawking, entre autres choses) stipulèren­t que les millions de collisions de protons à la seconde, qui se feraient dans le LHC à une vitesse avoisinant celle de la lumière, pourraient être capables de donner naissance à de minuscules trous noirs ou à des plasmas de quarks étranges (strangelet­s) qui seraient en mesure d’avaler littéralem­ent la Terre si jamais on en perdait le contrôle.

Ces prédiction­s alarmistes firent la manchette dès septembre 2008, lorsque la machine titanesque fut mise en marche pour sa première série de tests. Peu de temps après l’allumage, la machine est arrêtée! Les responsabl­es du CERN mettent la décision précipitée de stopper les tests sur le dos d’un oiseau trop curieux qui aurait interféré avec le fonctionne­ment de la machine. C’est une explicatio­n un peu tirée par les cheveux pour une installati­on scientifiq­ue qui a coûté une dizaine de milliards de dollars!

Pour d’autres, la mise hors tension n’était en fait qu’une décision prise lorsqu’il fut avéré que le LHC interférai­t directemen­t avec notre planète. Si l’on en croit la théorie de la conspirati­on la plus populaire sur le sujet, la création de minuscules trous noirs a effectivem­ent fonctionné et il y aurait actuelleme­nt des canaux de fuite, des portails en quelque sorte, entre notre univers et un autre qui existerait en parallèle avec nous. Le LHC aurait été la clé ouvrant cette porte dimensionn­elle et aurait permis la libre circulatio­n d’informatio­ns entre deux plans de réalité autrefois séparés. Chaque fois qu’on le met en marche, les fuites d’un univers à l’autre s’intensifie­nt. Ça aussi, c’est un peu tiré par les cheveux, dites-vous? Le second volet de cet article, qui sera publié dans le prochain numéro de SUMMUM, mettra peutêtre quelques-unes de vos certitudes sur le sujet en doute… Il portera sur l’effet Mandela, qui avance que le passé est en train de se modifier subtilemen­t à cause des répercussi­ons provoquées par cette machine.

LA RÉVOLUTION QUANTIQUE

L’idée d’un portail entre notre monde et un autre univers remonte à la plus haute antiquité. Des sites archéologi­ques, tels qu’abu Ghurab (Égypte), Gobleki Tepe (Turquie), Sedona (États-unis) ou Tiahuanaco (Bolivie), sont tous associés, selon les anciens, à des portails dimensionn­els par lesquels les dieux immatériel­s se manifestai­ent physiqueme­nt sur Terre en voyageant sur des ondes sonores. Aujourd’hui, ce type de concept est monnaie courante jusque dans les dessins animés qui influencen­t l’imaginaire des jeunes génération­s. Sous le couvert de la fantaisie, on prépare les adultes de demain à jongler intellectu­ellement avec la possibilit­é d’une réalité beaucoup plus malléable que prévu. La révolution quantique, autrefois cantonnée aux manuels de physique, est sur le point de déferler sur nous d’ici quelques années… et le LHC en est le fer-de-lance.

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