DUR DUR D’ÊTRE UN ENFANT

Après les hommes (No 166) et les femmes (No 167), au tour des enfants de se plaindre. Si vous pensez avoir eu des parents sévères, vous pourrez sans doute vous consoler en lisant les récriminations suivantes.

Voir mon père, qui est témoin de Jéhovah, anéantir mon cellulaire à coups de hache sous prétexte que je ne voulais pas lui donner mon mot de passe.

Découvrir que le miroir de ma chambre était en fait un miroir sans tain que mes parents avaient installé afin de pouvoir espionner ce que je faisais en tout temps.

Avoir la chienne chaque fois que je monte en voiture, car mon père joue à des jeux sur son téléphone pendant qu’il conduit.

M’obstiner avec mes parents qui me demandent constamment de retirer des tweets… sans compter qu’ils me suivent sous un faux nom, car ils n’apparaissent pas dans ma liste d’abonnés.

Avoir subi comme punition la vente forcée de tous mes jouets quand j’avais quatre ans sous prétexte que je m’étais mal conduit.

Avoir subi comme punition la confiscation de tous mes vêtements quand j’étais adolescente et devoir travailler pour les « racheter » un à un.

Constater que tous les enfants de ma classe se font vacciner sauf moi.

Me faire humilier par ma mère quand elle a demandé à mon professeur de ne pas me faire écrire avec un crayon rose, violet ou mauve, car « ce ne sont pas des couleurs appropriées pour un garçon ».

Me faire mettre à la porte, devoir trouver un appartement et déménager sans aucun préavis de la part de mes parents.

Avoir à débattre avec ma mère du choix de la méthode contraceptive que j’emploie… alors que j’ai 20 ans.