Summum

Il ne faut certaineme­nt pas venDre la peau Du punk avant de l’avoir tué.

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geois (feu leader des BB) qui mène à l’époque le groupe Les Wipers (à ne pas confondre avec le groupe américain du même nom). Le groupe sortira en 1980 Nome Noma, un 45 tours punk aux influences new wave.

Vers la fin des années 80, les punks deviennent plus intenses et sont souvent issus de la rue. C’est au sein de la communauté punk anarchiste montréalai­se et dans un contexte de rivalités entre skinheads racistes et antiracist­es que naît le groupe Flokons givrés à la fin des années 80. Cette époque verra également naître GrimSkunk et Groovy Aardvark, qui deviendron­t de véritables piliers de la scène locale au milieu des années 90.

les années 90

Alors que le punk est de plus en plus assimilé par la culture de masse, il continue à lors de cette décennie que CPC Gangbangs terrorise les bars montréalai­s et que le collectif Red Mass voit le jour. Dans la Vieille apitale, les Goules font beaucoup de bruit avec leur crabe de poche et leurs spectacles irrévérenc­ieux assurent aux musiciens un public conquis à l’échelle de la province.

les années 2010

Au cours de la dernière décennie, les scènes sont devenues plus fracturées et le punk n’est plus le courant à la mode. On voit des groupes du passé se reformer pour jouer dans des festivals, mais en général, les jeunes groupes font davantage dans la pop ou l’indie rock. Doit-on en conclure que la scène punk de la belle province est morte de sa belle mort? Pas d’inquiétude! Certains excellents groupes gardent le fort. Il ne faut certaineme­nt pas vendre la peau du punk avant de l’avoir tué.

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