Incendies : nouvelle entente pour le recouvrement des dépenses
Ce programme répondra aux besoins médicaux, psychologiques, sociaux, médicolégaux et juridiques des victimes d’agression sexuelle ou de violence conjugale. On y retrouvera aussi un volet pour les personnes âgées victimes de violence. « Le programme est en cours de développement et sera pleinement opérationnel au Service de l’urgence de l’HGH au début de l’année 2017 », a précisé Denise Picard-Stencer, vice-présidente des soins aigus et chef de direction des soins infirmiers. Cette dernière a rappelé que depuis de nombreuses années, il est proposé d’améliorer la facilité d’accès à ces victimes.
Tous les intervenants ont reconnu des lacunes dans les services comme un enjeu critique dans les soins et les traitements offerts aux victimes de violence sexuelle ou conjugale. Avec la capacité d’offrir des services rapides et spécialisés 24 heures par jour, dans un environnement protégeant la sécurité, la confidentialité et la dignité des victimes, le programme comblera les lacunes identifiées. Mme Picard-Stencer a aussi mis l’accent sur l’importance de l’implantation du service. « Nous estimons qu’environ 300 personnes devraient recevoir ces services au cours d’une année », croit-elle.
« C’est une bonne chose pour ces gens touchés par des sévices physiques et psychologiques, a déclaré, pour sa part, Annie Lafortune, adjointe de direction du député provincial Grant Crack. Il y a encore beau- La Ville de Hawkesbury a récemment conclu un accord avec la firme Fire Marque, spécialisée dans les relations avec les municipalités et leurs services des incendies, pour recouvrer les dépenses qu’ils engagent suite aux services de protectionincendie.
« Les polices d’assurance sur le capital immobilier, pour la plupart, fournissent une certaine protection au niveau du Service des incendies pour un certain nombre de risques assurés, y compris le feu, la foudre, les explosions, la chute d’objets, a expliqué Jeanne Charlebois, mairesse de Hawkesbury. À travers le programme de cette firme, les réclamations sont lancées au nom de la municipalité pour les dépenses encourues par notre Service d’incendie, au moment de fournir les services de protection-incendie », de poursuivre Mme Charlebois. Celle-ci tient à préciser que le propriétaire qui a subi une perte n’est pas affecté puisque la clause de protection du Service d’incendie en est une nommée dans une police d’assurance et est distincte de la clause des biens.
Tous les fonds recouvrés par la firme à travers ce programme sont dirigés vers le Service d’incendie et sont utilisés pour des choses telles que la formation des premiers intervenants, l’éducation du public et les coûts d’équipements capitaux. « La bonne nouvelle dans tout cela, c’est que ce programme ne coûte rien à la Ville et c’est la firme qui fait tout le travail. Elle reçoit 30 % de tous les fonds récupérés pour ses frais administratifs », a indiqué Mme Charlebois, en guise de conclusion.