Les élèves se démarquent dans les tests de l’OQRE
En plus d’obtenir un taux de diplomation de près de 94 %, la grande majorité des élèves inscrits au sein des écoles secondaires du Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) contribuent à améliorer le taux de réussite aux tests de compétence linguistique.
En effet, pour la première fois, plus de 90 % des élèves ontariens de langue française de 10e année ont réussi le test de compétence linguistique. C’est 5 % de plus qu’en 2015 alors que l’on enregistrait des chiffres de 85 %.
De fait, pas moins de 91 % des élèves de langue française de 10e année, qui ont participé pleinement au TPCL (Test provincial de compétence linguistique), l’ont réussi à leur premier essai. C’est la première fois que plus de 90 % des élèves réussissent le test.
« Les trois quarts (75 %) des élèves ayant des besoins particuliers ont réussi le test en 2016, ce qui démontre une augmentation, au cours des cinq dernières années, du taux de réussite de ces élèves », a mentionné Dave Cooke, président de l’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE)
Quant aux élèves inscrits au cours appliqué de français, 67 % des élèves ayant des besoins particuliers ont atteint le niveau requis pour les compétences linguistiques évaluées par le test de 10e année. Parmi les 875 élèves identifiés comme ayant des besoins particuliers, 658 (75 %) ont réussi le test à leur premier essai et seulement 217 (25 %) ne l’ont pas réussi.
« Le système scolaire de langue française, financé par les deniers publics de l’Ontario, vient de franchir une étape importante en ce qui concerne le taux de réussite de ses élèves de 10e année en compétences linguistiques. Ce succès est le fruit d’années d’attention soutenue et d’efforts délibérés de la part du système dans son ensemble. Ces efforts doivent être maintenus pour que tous les élèves puissent atteindre le niveau de réussite dont ils sont capables », a fait remarquer Dave Cook.
« Les résultats au TPCL de cette année méritent d’être célébrés. Tout comme il n’y a aucun doute que les informations tirées de ces tests doivent être constamment utilisées pour cibler le soutien qui doit être apporté aux élèves qui ont encore des difficultés à développer leurs compétences linguistiques. En particulier, il est important que les écoles et les conseils scolaires veillent à l’efficacité des programmes et des structures de soutien qu’ils mettent en place pour les élèves ayant des besoins particuliers », d’ajouter Bruce Rodrigues, directeur général de l’OQRE.
Rappelons qu’en plus d’avoir le plus haut taux de diplomation de la région (93,4 % pour être exact), le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien est le plus grand réseau d’écoles de langue française dans les cinq comtés de Stormont, Dundas, Glengarry, Prescott et Russell, et assure l’éducation à plus de 10 000 élèves, répartis dans 25 écoles élémentaires et huit écoles secondaires. Lors de la rencontre entre les municipalités et les Comtés unis de Prescott et Russel, le 13 septembre, la Ville de Hawkesbury a demandé que soit défrayé entièrement par les Comtés unis, les frais du service de répartition. On sait que plusieurs municipalités ont décidé de se tourner du côté d’Ottawa pour recevoir ce service. Comme il en coûte 400 000 $ pour assurer les coûts du service de répartition, Hawkesbury n’est plus en mesure de contribuer pour une si large part. D’où la demande faite aux Comtés unis. – Stéphane Fortier