La Francoderole passé par St-Eugène
Les élèves de l'école Curé-Labrosse à St-Eugene ont a ajouter leurs touches personnelles à la Francoderole.
La plus grande banderole réalisée par des enfants, était de passage à l’école CuréLabrosse de Saint-Eugène le 22 septembre dernier et les élèves de tous les niveaux ont pu y apporter leur propre touche.
La Francoderole, puisque c’est le nom qu’on lui a donné, est un dérivé de francophonie et banderole. Elle mesure 21 mètres de haut par 166 mètres de long. « Elle est haute comme un immeuble de sept étages et pourrait faire le tour d’une patinoire de la LNH », explique Jean-Pierre Arcand, directeur général et artistique, artiste lui-même et initiateur du projet. Depuis le début du projet, en 2009, pas moins de 100 000 enfants à travers le Canada ont participé à cette méga banderole.
« À Saint-Eugène, j’en suis à ma 503e école », de dire avec fierté Jean-Pierre Arcand. Pour lui, cette banderole permet aux enfants d’exprimer en images leur vision du monde, mais aussi de représenter le monde dans lequel ils aimeraient vivre », explique M. Arcand qui précise que l’oeuvre est en perpétuelle croissance.
Une partie de la Francoderole avait fait l’objet d’un vernissage lors du XIIe sommet de la francophonie en octobre 2008, en Pour Jean-Pierre Arcand, cette banderole permet aux enfants d’exprimer en images leur vision du monde.
présence notamment de Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations-Unis et Nicolas Sarkozy, alors président de la France.
Si l’école devait choisir les meilleurs artistes pour peindre une oeuvre de plus sur la murale, il n’en reste pas moins que tous ont pu contribuer en y ajoutant, tout en étant supervisés par M. Arcand, sa petite touche personnelle. De fait, les 79 élèves de tous les cycles du primaire de l’école étaient invités à enrichir cette fresque qui se veut la plus grande oeuvre artistique au monde réalisée par les enfants de la francophonie.
« J’avais déjà vécu l’expérience dans d’autres écoles auparavant à Alexandria et à Wendover, notamment. Cette activité leur permet de voir le travail des autres et les faits réaliser qu’ils participent à une oeuvre collective. Cela leur fait vivre une activité culturelle francophone au moment où l’on célèbre le drapeau de la francophonie ontarienne », a mentionné Yves Joanette, directeur adjoint de l’école primaire Curé-Labrosse, en conclusion.