André Laflèche prône une plus grand collaboration
André Laflèche, an experienced business person, was one of the speakers at the Rural Business Summit on March 23. He urged the business community and the politicians to create a climate that is favorable to businesses. André Laflèche était parmi les conférenciers de prestige lors de la deuxième journée du Sommet des affaires rurales qui se déroulait la semaine dernière.
Homme d’affaires réputé pour ses idées innovatrices, M. Laflèche a partagé son expérience pratique à développer des projets avant-gardistes. Il a démontré comment la collaboration a favorisé la croissance de ses entreprises. Il a aussi parlé des embuches causées par le manque de vision régionale.
Ayant terminé sa 11e année en 1964, il s’est alors lancé sur le marché du travail. Il a travaillé dans le domaine des fromageries, d’abord à Casselman, puis à St-Albert. Il a aussi foulé les sous-sols de Sudbury en tant que travailleur des mines. M. Laflèche a réalisé de petits et de très grands projets qui ont eu de l’impact.
Au cours des années 1970, en tant que superviseur, il a travaillé sur l’autoroute 417 et plusieurs autres projets d’infrastructures, dont LG2 et Caniapiscau, à la baie James.
Fort de ces expériences, il se lance en affaires. De 1979 à 1986, il exploitera l’entreprise Al’s Paving. Puis, en 1986, il fonde les Sols CALCO Inc., en 1997 Laflèche Environmental inc., et, en 2004 Moose Creek Tire Recycling. Finalement, en 2006, il lance LLSR.
Le rôle des politiciens est de créer un climat pour attirer des entreprises dans la région et aider celles qui y sont déjà.
Entrepreneur modèle, gestionnaire chevronné et citoyen responsable, en 2009, le RDÉE Ontario et le RDÉE Canada lui remettaient le Lauréat pour l’entreprise spécialisée. Il a aussi été admis au Temple de la renommée de l’École secondaire catholique de Casselman.
Il a souligné l’importance de grands entrepreneurs comme Alain Potvin, qui a su prêter main-forte à la communauté de Rockland. Selon M. Laflèche, Rockland ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans l’implication et la vision de M. Potvin. « Il y a des gens qui adorent Alain Potvin, mais ceux qui ne le connaissent pas sont jaloux de lui et c’est triste que ce soit comme ça. Dans la communauté franco-ontarienne, c’est beaucoup comme ça. On doit célébrer le succès, pas le bouder ! », s’est exclamé M. Laflèche.
Ce qu’il déplore davantage, ce sont les entreprises qui, au fil des ans, ont quitté la région. Selon lui, le rôle des politiciens est de créer un climat pour attirer des entreprises dans la région et aider celles qui y sont déjà. Mais c’est clair que pour M. Laflèche, la création d’emploi reste toujours la responsabilité des entrepreneurs.
Mais le partenariat entre entrepreneurs et politiciens est encore de la plus grande importance. Les politiciens, toujours selon M. Laflèche, doivent écouter davantage leurs experts et les entrepreneurs existants afin de favoriser un climat avantageux pour les affaires.