Des auteurs de la région racontent leur première fois…
Un tout nouveau recueil littéraire vient de voir le jour, dans lequel figurent sept auteurs bien de chez nous, d’Embrun à Hawkesbury, en passant par Casselman et Rockland. Tantôt comique, tantôt dramatique, chaque histoire est porteuse d’une facette intime de son auteur, inspirée d’une anecdote ou d’un moment important de sa vie.
Au printemps 2017, à l’issue d’une autre édition du concours « Écrire pour se raconter », les Éditions David ont publié un quatrième recueil de la série, réunissant les meilleurs textes reçus.
Parmi les auteurs amateurs choisis, bien que certains écrivent depuis peu tandis que d’autres ont déjà quelques livres sous leur plume, ils partagent tous une passion pour l’écriture.
« Qu’elle soit maladroite, rigolote ou douloureuse, chaque première fois nous invite à nous découvrir. Il faut un certain courage, et parfois une bonne dose d’humilité pour oser raconter sa première fois », a souligné Camylle Gauthier-Trépanier, membre du jury dans la préface du livre.
Karine Desjardins – Casselman
Pour cette étudiante en lettres françaises à l’Université d’Ottawa, l’écriture symbolise une liberté intellectuelle et artistique. À travers Comment pourrais-je t’oublier, LiliMay, la jeune auteure transporte le lecteur à travers les souvenirs fragmentés d’une première grossesse et des états d’âme que celle-ci impose.
Suzanne Turcotte – L’Orignal
Suzanne Turcotte, qui en est à sa deuxième parution dans la série, est orthopédagogue de formation et profite maintenant de sa retraite. Dans La langue du coeur, cette auteure - et artiste-peintre à ses heures - nous fait découvrir l’expérience inoubliable vécue auprès de son premier groupe de malentendants.
Yves Saint-Denis – Chute-à-Blondeau
Yves Saint-Denis a fait carrière comme professeur et animateur culturel et est bien connu dans la région pour son engagement envers la francophonie. Auteur de plusieurs publications, il a reçu une quinzaine de distinctions. Dans Un samedi tragique, il relate un « accident » mystérieux, survenu durant son enfance, qui l’a marqué à jamais.
Jean-Maurice Gaudreau – Embrun
Natif de Sherbrooke et fils de fermier, ce résident d’Embrun a fait carrière dans le domaine maritime et portuaire avant de prendre sa retraite en Ontario. Il aime peindre, lire et écrire, et son amour des voyages ne date pas d’hier. En effet, dans Mon premier voyage seul, Jean-Maurice Gaudron redonne vie à son périple en train vécu lorsqu’il avait cinq ans. M. Gaudreau faisait partie des auteurs de la même série l’année passée.
Marianne Vancaemelbeke – Alfred (2015)
Experte-conseil en affaires et formatrice, Marianne Vancaemelbeke en est à sa deuxième participation à la série également. Dans Mes vingt ans, elle raconte l’arrivée de sa famille au Canada, où elle a su s’adapter à travers les années et devenir une inspiration pour les femmes franco-ontariennes.
Véronique Roy – Rockland
Originaire de Rockland, Véronique Roy est une étudiante en lettres françaises et en histoire à l’Université d’Ottawa. Passionnée d’histoire et des voyages, elle espère pouvoir combiner ses passions dans la publication d’un roman. Dans Le raton laveur, son deuxième récit dans la série Pour se raconter, le lecteur y découvre son voyage en Angleterre pour y rencontrer une personne très spéciale.
Marie-Josée Catta – Rockland
Diplômée en lettres, MarieJosée Catta a connu une belle carrière en communications au fédéral. Puis, la retraite entamée, elle s’est tournée vers l’écriture, un rêve de longue date, qui lui permet d’exposer ses « démons », comme elle l’a fait dans De l’autre côté du mur. Mme Catta, qui en est à sa troisième publication au sein de cette série, peint ses écrits « dans les tons de la vie, les passages lumineux comme les sombres remous ».
Sylvie Léonard – Hawkesbury
Native et résidente de Hawkesbury, Sylvie Léonard est membre de la chorale La Voie du Choeur et comédienne dans la troupe de théâtre amateur Le Cercle Gascon II. Maintenant à la retraite, elle profite de ce temps pour le passer avec ses petits-enfants. Dans Les couleurs de ma peur, elle revit son premier deuil, sa toute première expérience avec la mort. Il s’agit de sa troisième participation dans la série.