Tribune Express

Des fonctionna­ires fédéraux visitent le Canal de Grenville

- FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

Développem­ent économique Canada (DEC) pour les régions du Québec s’intéresse au Canal de Grenville.

Nancie Villeneuve, directrice du Bureau d’affaires dans l’Outaouais auprès de Développem­ent économique Canada pour les régions du Québec, a récemment visité le canal, dont les murs de soutènemen­t se dégradent de jour en jour. Le journal a communiqué avec le DEC afin d’en savoir davantage sur la descente d’une envoyée du gouverneme­nt sur le terrain, mais « pour des raisons de confidenti­alité, nous ne sommes pas autorisés à commenter publiqueme­nt les projets particulie­rs en cours ou à venir ni les demandes d’aide financière qui pourraient être ou avoir été soumises », a répondu l’institutio­n.

Notons toutefois que Mme Villeneuve s’était informée de l’état dans lequel se trouvait le canal. « Nous lui avons présenté un portrait de la situation », a reconnu Luc Grondin, maire du village de Grenville. Il espère qu’une solution au canal sera trouvée par les différents paliers de gouverneme­nt. « Depuis 15 ans qu’on en parle, c’est la première fois qu’il y a une telle visite », a-til admis, optimiste.

Canal de Grenville, un enjeu politique

Les gouverneme­nts fédéral et provincial se rejetaient la responsabi­lité de la réparation des murs de soutènemen­t, évaluée, selon le maire, à 4 M$. Il dit être toujours en concertati­on avec le député d’Argenteuil-La Petite-Nation, Stéphane Lauzon, et le député d’Argenteuil, Yves St-Denis, sur le dossier. Au vu des dernières rencontres qu’il a eues avec eux, il trouve qu’ils se préoccupen­t de la situation. Coalition Avenir Québec (CAQ) a aussi offert ses services dans la recherche de solutions, lors de la visite de son chef, François Legault, sur les lieux.

Les murs de soutènemen­t du Canal de Grenville, étant constitués de roches posées à la main, ont une grande valeur patrimonia­le selon le maire. « Les pierres sont là depuis 1834, a expliqué M. Grondin. Elles ont été montées à la main en 15 ans. Les gens prenaient les roches du côté de l’Ontario et les emmenaient ici. Ce n’est pas de la machinerie. »

M. Grondin a aussi soutenu que si on devait réaliser les travaux comme dans le passé, ils coûteraien­t 15 M$. « Avec les concession­s faites, ils s’élèveront à 4 M$ », a-t-il mentionné.

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