Tribune Express

Daniel Gauthier inquiet pour le communauta­ire

- FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

La décision de la municipali­té de Grenville-sur-la-Rouge de mettre à la porte son directeur des loisirs, Jean Sirois, est ressentie comme une véritable douche froide par l’ancien conseiller municipal Daniel Gauthier.

M. Gauthier, qui s’implique dans le communauta­ire depuis plusieurs années, s’inquiète que le responsabl­e des activités culturelle­s, communauta­ires et de loisirs soit limogé et son poste purement et simplement aboli.

« Je ne pense pas qu’ils (le conseil municipal) vont trouver quelqu’un qui va être prêt à mettre 30 à 40 heures par semaine pour s’occuper des organismes. On s’en va vers l’incertitud­e », s’est désolé M. Gauthier.

Il a soutenu que le nouveau conseil en place ne connaît pas les dossiers prioritair­es dans le domaine communauta­ire. L’ancien conseiller en veut pour preuve son invitation par la Ville pour faire un état des lieux sur le plan communauta­ire. « Ils ne savent pas ce qui se passe et là ils m’appellent après avoir mis le responsabl­e dehors. Ils devraient m’appeler avant pour connaître les dossiers actuels avant de renvoyer M. Sirois », a martelé M. Gauthier. Plan Il a cité pêle-mêle la banque alimentair­e, la cuisine collective, la Maison des jeunes, le comité sur la maltraitan­ce des aînés pour montrer son engagement. Il a rapporté que c’était M. Sirois qui le représenta­it au sein de ce dernier comité, en attendant que les membres du conseil ne prennent le relais.

« Comment va-t-on faire maintenant qu’il n’est plus là ? On parle des saines habitudes de vie, de prendre soin de nos aînés, de garder le plus longtemps possible nos jeunes. Former councillor Daniel Gauthier is frustrated that Grenville-sur-la-Rouge has decided to abolish the recreation­al director position.

Il faut toujours penser aînés, famille avant de prendre les décisions », a-t-il commenté.

Daniel Gauthier était justement présent à la séance du conseil municipal du 9 janvier pour exprimer son indignatio­n au maire Tom Arnold et à toute son équipe.

« Avez-vous un plan bien structuré? », at-il demandé à M. Arnold, qui lui a répondu en avoir bel et bien un.

Le conseiller Marc Legris a cru bon d’intervenir. « Je pense que c’est la première fois qu’on va instaurer un organigram­me pour chacune des activités, on va leur attribuer un budget précis afin qu’on puisse traiter des statistiqu­es et savoir quel programme rapporte vraiment au niveau social pour la communauté. Je pense que c’est quelque chose qui manquait dans le

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