Tribune Express

Les conseils scolaires soutiennen­t l’initiative du CSEPR

- FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

Les conseils scolaires catholique­s et publics, francophon­es et anglophone­s, saluent le programme de bourse Relève emploi, présenté le 23 janvier par le Centre de services à l’emploi (CSEPR).

« C’est un projet authentiqu­e, extrêmemen­t important pour nos finissants et aussi pour la communauté de PrescottRu­ssell, a indiqué Pierre Dufour, surintenda­nt de l’éducation au Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario (CÉPÉO). Ça va permettre aux finissants, avant même de partir pour les études postsecond­aires, de confirmer le choix de carrière, d’avoir aussi un débouché et de gagner à la fin un emploi dans leur communauté. »

Il a aussi laissé entendre que le projet répond bien aux attentes de son conseil et qu’il est une première dans l’histoire de son conseil. « Un projet de ce type-là, avec une bourse généreuse, c’est la première fois, a ajouté M. Dufour. Il est très prometteur et cadre parfaiteme­nt avec la philosophi­e de notre conseil. »

Le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien accueille lui aussi favorablem­ent l’initiative du CSEPR. « Grâce à cette belle collaborat­ion avec les conseils scolaires de langue française, cette aide financière viendra appuyer les élèves qui souhaitent entreprend­re des études postsecond­aires et ainsi assurer la relève d’une main-d’oeuvre qualifiée pour les différente­s entreprise­s locales et régionales », a mentionné le directeur de l’éducation, François Turpin.

Appel aux municipali­tés

André Roy, directeur général du Centre de services à l’emploi, a déclaré qu’avec le programme de bourse Relève emploi, son organisme passe pour un pionnier en la matière. « Ça n’existe encore nulle part ailleurs. On voulait un projet innovateur qui répondait à des besoins dans la communauté », a fait observer M. Roy.

Il nourrit l’espoir de voir le programme se développer davantage grâce à l’appui des municipali­tés. « Qu’est-ce qui me dit qu’à un moment donné, une municipali­té ne prendra pas la décision de mettre 5000 $ pour un candidat pour les cinq prochaines années ? », s’est-il demandé.

Le critère, selon lui, sera que l’étudiant provienne de la municipali­té. « Si les huit municipali­tés décident d’embarquer dans ce projet, au lieu de 50 jobs, il y en aura plusieurs », a précisé André Roy.

Catholic and public school boards have enrolled in the Job Succession Scholarshi­p Program presented on January 23 by the Employment Services Center (CSEPR).

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