LA RÉSIDENCE PRESCOTT-RUSSELL DEMEURERA À HAWKESBURY
Les Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) ont confirmé la semaine dernière que la nouvelle résidence PrescottRussell demeurera à Hawkesbury.
La nouvelle résidence sera située sur la rue Spence, à côté de la caserne des pompiers et de biais avec l’Hôpital Général de Hawkesbury. L’actuelle résidence est située à l’intersection du boulevard Cartier et de la rue Spence.
La mairesse Jeanne Charlebois s’est dite soulagée et heureuse de la décision, qui a été annoncée lors de la réunion du conseil des CUPR le 28 mars. « Cela a fait ma journée, a déclaré Mme Charlebois. Cela a fait mon année. »
La mairesse Charlebois ainsi que son conseil municipal ont exercé des pressions pour conserver la résidence à Hawkesbury. Ils arguaient entre autres que la résidence devait demeurer à proximité de l’Hôpital Général de Hawkesbury et du district.
« Je n’aurais pas pu le faire sans le soutien du conseil municipal, a déclaré la mairesse. Ils m’ont donné la liberté de faire ce qui devait être fait. »
Début officiel du projet
Les CUPR envisagent de construire une nouvelle Résidence pour remplacer l’ancienne, qui ne répond plus aux normes actuelles du code du bâtiment provincial pour les centres de retraite et de soins de longue durée pour personnes âgées. La nouvelle résidence répondrait aux normes du code provincial et disposerait également d’un plus grand nombre d’unités d’habitation, afin de régler le problème de la liste d’attente actuelle pour les nouveaux occupants.
Le directeur général des CUPR, Stéphane Parisien, a confirmé au conseil des comtés que le personnel avait négocié un accord d’achat avec Norman Ravary pour un terrain de six acres sur la rue Spence, à côté de la caserne de pompiers de Hawkesbury. Le prix d’achat du terrain est de 1,35 M$. Cette somme sera payée à même le fonds de réserve des CUPR.
M. Parisien a noté, lors d’une entrevue ultérieure, que la construction de la nouvelle résidence ne commencera pas avant plusieurs années. Les Comtés unis doivent d’abord réaliser une évaluation environnementale du site, incluant une analyse du sol, et embaucher un consultant en architecture pour dresser les plans des nouvelles installations avant de lancer un appel d’offres pour la construction.
« Nous envisageons un minimum de trois ou cinq ans avant de commencer la construction », a-t-il précisé, ajoutant que les comtés soumettraient également une demande de subvention de planification au gouvernement provincial, pour aider à la conception architecturale.
«Nous avons couvert à peu près toutes les conditions, a-t-il affirmé. Nous allons enfin de l’avant. »