COMMENT REFROIDIR LA PATINOIRE DU COMPLEXE SPORTIF ?
La patinoire du Complexe sportif Robert Hartley pourrait bientôt être refroidie d’une différente façon.
C’est ce que recommande un rapport présenté aux élus de Hawkesbury, lors de la dernière réunion municipale du 15 octobre. Ce dernier soutient qu’un changement au système de réfrigération devrait être apporté à l’aréna du Complexe sportif, construit en 1978.
« L’aréna du Complexe sportif Robert Hartley est muni d’un système de réfrigération indirecte fermé avec Fréon R22 comme frigorigène primaire, peut-on lire dans le rapport. Les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), tel le Fréon R22, ont été utilisés comme frigorigènes depuis les années 1930. »
Or, en adoptant le Protocole de Montréal, le pays entier s’est engagé à éliminer la consommation nationale de HCFC d’ici le premier janvier 2020, ce qui inclut le Fréon R22. De plus, seul l’achat de R22 recyclé sera disponible et ce, jusqu’en 2030, lorsque les FCFC de tout genre seront interdits.
À la suite de la fermeture de la deuxième patinoire du Complexe, un total de huit compresseurs sont dorénavant utilisés pour la seule patinoire, une situation que le rapport ne considère pas efficace d’un point de vue énergétique. « Chaque compresseur refroidit la glace en éliminant la chaleur, souligne le rapport. Présentement, cette chaleur se disperse dans l’environnement. Les nouveaux systèmes de réfrigération peuvent récupérer la chaleur à des fins utiles, par exemple pour chauffer l’eau domestique ou préchauffer l’air neuf qui entre dans le complexe par la ventilation. »
4FMPO #FOPJU #FBVDIBNQ EF 545 &OFSHZ Systems, l’usage de la patinoire couterait 101 000 $ aux contribuables de Hawkesbury, soit 83 000 $ en électricité et 18 000 $ en gaz.
Trois options possibles s’offraient donc aux élus : un système d’hydrofluoro-oléfine (HFO) qui couterait 1 854 330 $, un système de dioxyde de carbone/CO2 au cout de 1 925 520 $, ou un système à l’ammoniac qui couterait 2 072 420 $. Les prix incluent le cout de l’ingénierie, de l’équipement, de la main-d’oeuvre, de la mise en service et des taxes de vente.
M. Beauchamp a tenu à souligner que « l’ammoniac constitue le standard dans l’industrie. » La Ville n’a tout de même pas pris de décision concrète en matière de système de réfrigération. « Aucune décision n’a été prise à savoir quelle option la Ville devrait adopter ce qui se fera à une date ultérieure, expliquait la mairesse. »
Le budget prévisionnel pour le remplacement du système se chiffre à 2,1 millions de dollars, un montant qui, idéalement pour Hawkesbury, serait partagée avec les gouvernements provincial et fédéral. De ce montant, 40 %, c’est-à-dire 840 000 $, seraient payés par le fédéral, 33,33 %, soit 699 930 $, seraient défrayés par la province tandis que Hawkesbury payerait 560 070 $, ce qui équivaut à 26,67 %, de la somme complète.
jø/PVT BOUJDJQPOT GBJSF VOF EFNBOEF EF subvention. Par contre, nous n’avons aucune garantie à savoir si nous obtiendrons les fonds en question », a déclaré Mme Assaly.