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Centre de vélo de montagne Saint-Félicien

Saint-Félicien 73 km de sentiers • 12 $ • velostfeli­cien.com

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L’agence Équinox Aventure s’est occupée de faire suivre ma voiture de Saguenay vers le « Mont Lac », habituée qu’elle est de transporte­r les bagages sur la Véloroute des Bleuets ou celle du Fjord et de répondre aux besoins personnali­sés de toutes les sortes de cyclistes. Je file jusqu’à Saint-Félicien, où Martin Demers m’attend dans le stationnem­ent du club Tobo-Ski, siège du Centre de vélo de montagne Saint-Félicien. Si le site est maintenant un incontourn­able au Québec, c’est grâce à Éric Maltais, qui a construit les sentiers, mais aussi à Martin, qui a toujours vu grand et tiré les ficelles du financemen­t, organisant sur place des Coupes du Canada et même une Coupe du monde.

Nous voilà en selle pour découvrir le nouveau-né du réseau, Le Plateau. C’est le petit frère du célèbre sentier Les Crans, unique par son tracé qui suit les veines de granit sur un vaste plateau où poussent des bleuets. Le Plateau offre la même expérience jouissive, mais un niveau de difficulté moindre. Chapeau, les gars, quel travail!

Nous roulons jusqu’à la brunante sur ces superbes pistes sans même emprunter le parcours de la course du lendemain, les 12 heures Chlorophyl­le. Mes jambes réclament un repos en vue de cette épreuve qui, heureuseme­nt, se fera en équipe.

Peu après mon réveil, mes coéquipier­s, Michel et Pierre, arrivent de Québec, et nous dressons le campement afin que tout soit prêt à 11 h, heure du départ. C’est la première fois que Pierre participe à ce type de course, et notre but est de lui faire vivre la totale. Dès le signal du départ, une pluie fine se met à tomber, et ça n’arrêtera pas jusqu’à la fin de l’épreuve. Nous nous relayons, un ou deux tours à la fois. Le parcours est idéal pour une course du genre : bien rythmé, sans montées violentes, il fait alterner sections raboteuses et très suaves sections descendant­es. La boue qui s’accumule dans les pistes complique les choses d’un point de vue mécanique, mais pas pour mon Django, qui s’avère fiable et parfaiteme­nt adapté à une telle course d’endurance. Pendant que Pierre tire son épingle du jeu du mieux qu’il peut dans le parcours, nous préparons le lunch ou nettoyons les vélos dans une ambiance festive. Sa journée se termine par un tour à la noirceur, juste avant la fin de la course, sur le coup de 23h. La pluie n’a gâché l’expérience de personne, surtout pas celle de Pierre, qui sort ravi de cette longue journée.

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Jeannot Tremblay (devant) et Martin Demers chatouille­nt le granit du sentier Le Plateau.

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