LE B.A.-BA DE L’ENTRAÎNEMENT À LA CHALEUR
Le sauna ? Ça ne sert à rien ! Tenté de troquer des séances d’entraînement à la chaleur par des visites au sauna ? N’en faites rien : vous perdriez votre temps. « L’idée n’est pas seulement de transpirer, mais de le faire pendant l’effort. Sans cela, la cascade d’événements qui mène aux adaptations souhaitées n’est pas complètement déclenchée », précise François Billaut.
Ranger la gourde...
Afin de maximiser la force du message envoyé à l’organisme en vue de le presser à s’acclimater, plusieurs études recommandent de ne pas boire, ou très peu, souligne François Billaut : « On vise une déshydratation légère, de l’ordre de 2 à 3 % du poids corporel. »
... mais pas trop loin !
Par souci d’éviter toute situation dangereuse, on garde cependant à portée de main une gourde bien remplie. À laquelle on s’abreuve avec parcimonie. Si jamais on ressent les premiers symptômes de coup de chaleur (arrêt de sudation, peau sèche et chaude, vision altérée), on cesse immédiatement l’exercice et on se trouve un coin à l’ombre.
Planifier, planifier, planifier
À une même intensité relative, on ressent l’effort comme plus exigeant à la chaleur qu’à la fraîcheur. « C’est pourquoi il vaut mieux planifier ses séances d’intensité lors des journées plus fraîches ou tôt les jours de canicule, au moment où la température est à son plus bas », conseille François Billaut.