Trois réalités, un décor
La joie et la fierté étaient lisibles sur les visages des jeunes, à la suite de leur représentation. Sur la photo, les étudiants du spectacle ainsi que leur professeur Brian St-Pierre. Becka (Virginie Lacroix) ne comprend pas cette haine envers la gent masculine. Ce qui crée, bien entendu, la discorde au sein du groupe.
Les lumières se ferment, annonçant un changement de scène. Toujours sur le même fond de décor, la salle se retrouve subitement au sein d’une fête d’ados, où se retrouvent tous les stéréotypes. S’amuser n’est cependant pas évident lorsque le père de l’hôtesse a comme mot d’ordre de les surveiller.
La scène se termine au son de coups de feu. Le public se prépare alors à rencontrer la famille Courouge. À l’opposé de la famille Baptis, les Courouge prennent plutôt l’allure de rednecks sortis tout droit du fin fond des bois, sauf Junior (Michael Lemire), qui n’en peut plus de l’attitude négligente de sa famille. Le jeune homme, dont l’allure soignée contraste avec les chemises à carreaux et les pantalons sales de ses soeurs et de ses grands-parents, n’espère qu’une chose : avoir un environnement structuré. Mais voilà, il n’est pas facile de discuter avec une famille qui ne pense qu’à chasser et à se tirailler.
Le temps de la scène finale arrive, où Becka et Junior se retrouvent à la fête, dans un chalet voisin. Les deux adolescents découvrent qu’il est possible de trouver un juste milieu entre chacune de leurs existences, et ce, en étant ensemble.
Cette pièce de théâtre, qui misait sur la légèreté et le divertissement pour tous, a fait mouche chez le public. Les éclats de rire étaient au rendez-vous. Les répliques humoristiques des comédiens étaient parfois subtiles, parfois directes, ce qui a plu aux gens dans la salle.
En plus du spectacle, les gens ont également eu droit à une première partie, présentée par des élèves de 10e année. Ces derniers ont présenté des extraits de Les murs de nos villages, écrit en 1980 par Jean Marc Dalpé. Les élèves ont également présenté quelques extraits qu’ils ont eux-mêmes écrits. Ils avaient comme défi de représenter ce que serait Les murs de nos villages aujourd’hui.