Vision (Canada)

Jean-Marc Lalonde se rappelle du « côté positif »

- ALEXIA MARSILLO alexia.marsillo@eap.on.ca

It has been 20 years since the infamous ice storm that slammed the brakes on the lives of Eastern Ontarians in January 1998. Freezing rain began to fall in most parts of Eastern Ontario on Sunday, January 4, 1998. Jean-Marc Lalonde, who was GlengarryP­rescott-Russell’s MPP at the time, recalls that the ice storm only impacted life for a few days in some areas while for others it was a few weeks. Il y a 20 ans, la crise du verglas paralysait la région de Prescott-Russell.

En janvier 1998, le verglas a soudaineme­nt freiné la vie des résidents de l’Est ontarien. La pluie verglaçant­e a commencé à tomber sur la plupart des régions de l’Est ontarien, le dimanche 4 janvier 1998. Le verglas a aussi atteint l’ouest et le sud du Québec, les Maritimes et le nord de la Nouvelle-Angleterre. Pour certains secteurs de la région, cette dépression atmosphéri­que a affecté la vie des résidents pendant quelques jours seulement, mais pour d’autres, ce fut quelques semaines.

« À Saint-Eugène, on a été 23 jours sans électricit­é, c’était le pire secteur, se souvient Jean-Marc Lalonde, le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell à ce moment-là. On recevait des voyages qui rentraient par autobus de Thunder Bay : des lampions, des lampes de poche, du bois. »

Dans l’Est ontarien, le verglas a plongé dans le noir 45 000 abonnés d’Hydro Ontario, ce qui signifie environ 100 000 personnes. Dans Prescott-Russell, plusieurs arbres et poteaux sont tombés, des routes étaient bloquées et certains secteurs de la région étaient isolés.

« Les cultivateu­rs étaient les plus affectés, s’est rappelé M. Lalonde. Un cultivateu­r de Lefaivre, avec deux fermes, n’avait pas d’électricit­é dans ses silos. Il ne pouvait pas nourrir ses animaux et il avait peur de les perdre tous. »

Malheureus­ement, de nombreux fermiers ont perdu plusieurs animaux au cours de la crise de verglas. Les gens tentaient de trouver des génératric­es pour leurs maisons et leurs entreprise­s.

M. Lalonde a réussi à obtenir plus d’argent du ministère des Affaires municipale­s pour acheter des génératric­es pour Alexandria. Il a aussi demandé aux caisses et aux institutio­ns financière­s de prêter de l’argent aux gens, sans intérêt, pour qu’ils puissent s’acheter des génératric­es. « Le monde n’avait pas l’argent pour s’acheter des génératric­es, a expliqué M. Lalonde. La Caisse populaire d’Alfred a été la première à prêter de l’argent sans intérêt. »

Quelques jours après le début de la crise du verglas, une réunion a été organisée à Limoges avec des représenta­nts du ministère. Enfin, l’armée a établi un siège social à Vankleek Hill. L’électricit­é est revenue pour la plupart des résidents de la région au cours de la première semaine. D’autres ont dû attendre deux ou trois semaines avant d’être rebranchés.

« Une chose que je n’ai jamais oubliée c’est le côté positif de tout ça, a raconté M. Lalonde. Avant le verglas, les gens ne se connaissai­ent pas, mais tout le monde s’est rassemblé à l’aréna de Saint-Isidore. »

Le Valu-Mart de Saint-Isidore, qui lui aussi n’avait pas d’électricit­é, a utilisé la glace de l’aréna pour étendre leurs viandes afin de tout conserver. Le magasin a ensuite fourni des repas à la communauté.

« À la suite du verglas, les citoyens de la région se sont connus et rapprochés. Ceci a créé des liens dans la communauté », se souvient M. Lalonde.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in English

Newspapers from Canada