AMANDA SIMARD EN ROUTE POUR QUEEN’S PARK
« Le vrai travail commence maintenant, on se roule les manches, on s’en va à Queen’s Park. » C’est ce qu’a déclaré la nouvelle députée provinciale de Glengarry-PrescottRussell, Amanda Simard.
« Le vrai travail commence maintenant, on se roule les manches, on s’en va à Queen’s Park et je veux que chaque électeur sache que peu importe le parti pour lequel ils ont voté, c’est moi leur députée et je vais les représenter fièrement. »
C’est ce qu’a déclaré la nouvelle députée provinciale de Glengarry-Prescott-Russell, Amanda Simard, visiblement très fière, lors du discours qu’elle a livré à ses partisans à la suite de sa victoire, le jeudi 7 juin. Ils étaient environ 50 à célébrer cette victoire dans le bureau de campagne d’Amanda Simard, à Embrun. La principale intéressée a préféré attendre le résultat final des votes pour se présenter. Elle a quitté peu de temps après avoir fait son discours, salué ses partisans et répondu aux questions des journalistes.
« Ça fait au-dessus de 40 ans que les libéraux ont cette circonscription au provincial et ce soir, on a changé ça et c’est vraiment un accomplissement dont je suis fière. Et ce n’est pas à propos de moi, c’est à propos des gens de Glengarry-PrescottRussell (GPR) », a-t-elle ajouté.
L’année 1981 est la dernière année où le Parti progressiste-conservateur (PPC) a représenté les gens de la région au niveau provincial. Amanda Simard devient aussi la première femme députée dans GPR ainsi que la plus jeune à avoir été élue, ce qu’elle qualifie « d’historique ».
La priorité de Mme Simard sera de « rendre la vie plus abordable pour les gens » a-t-elle indiquée, sans toutefois mentionner par quel dossier elle a l’intention de commencer. « Il y a beaucoup de travail à faire et je suis prête. »
Aux francophones de la région, Amanda Simard souhaite dire qu’« ils peuvent avoir confiance en moi parce que je suis francoontarienne. Je suis assez impliquée dans la communauté francophone et ça me tient vraiment à coeur tous ces dossiers-là. Je veux qu’ils me fassent confiance ». Puis, a Kathleen Wynne qui a dit aux francophones de se méfier de Doug Ford et du Parti progressiste-conservateur, elle lui répond : « Il n’y a aucune raison de se méfier de Doug Ford et du PPC, il n’y a rien qui nous force à croire ça. Et c’est pour ça que je voulais être élue aussi, pour être certaine qu’il y ait une représentation francophone. »
Pour Mme Simard, ce qui a fait la différence dans sa campagne électorale, c’est le travail effectué sur le terrain. « On s’est fixé un objectif très tôt, soit d’aller cogner au plus de portes possible. On voulait avoir cette interaction un à un. On a juste senti que c’était la meilleure façon de concentrer nos efforts, la façon la plus efficace. » Et c’est ainsi qu’elle explique pourquoi elle n’a participé à aucun débat entre les candidats et à aucune rencontre de candidats.
Le député fédéral Francis Drouin s’est arrêté au bureau de campagne pour féliciter sa nouvelle homologue provinciale. Il dit être prêt à travailler avec Mme Simard sur des enjeux communs pour les résidents de GPR.
« Le peuple a parlé et le peuple n’a jamais tort, alors il faut célébrer le fait que c’est la démocratie. Évidemment je suis libéral, je porte mes couleurs, mais je sais que c’est Mme Simard qui va être la représentante pour les prochaines quatre années. Je vais travailler avec elle, c’est mon devoir de le faire. Je pense que la partisanerie, il faut mettre ça de côté. Mme Simard et moi, on va s’asseoir ensemble et discuter des enjeux qui sont importants pour elle et des enjeux qui sont importants pour moi. Je suis certain qu’on va trouver des enjeux qui nous sont communs pour les résidents de GPR. »