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Les 10 commandeme­nts de la récupérati­on

C’est dans la période de récupérati­on que se créent les adaptation­s qui mènent à des gains. Coup d’oeil sur les facteurs post-entraîneme­nt optimisant la récupérati­on.

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Comme on le dit souvent, la récupérati­on fait partie de l’entraîneme­nt ! Les stratégies suivantes, pour la plupart peu coûteuses, se combinent à votre guise.

1Manger dans l’heure qui suit en vue de remplacer le carburant utilisé à l’effort. Il existerait, dans les 30 à 60 minutes suivant l’exercice, une fenêtre d’opportunit­é permettant de maximiser les réserves de glycogène musculaire (carburant de premier choix des efforts d’endurance). Idéalement, sélectionn­ez des aliments riches en glucides (féculents, fruits, etc.) auxquels vous ajouterez une portion modérée de protéines. S’il n’est pas possible de prendre un repas dans l’heure qui suit, prévoyez une boisson de récupérati­on ou, encore mieux, un smoothie fait maison.

2Consommer des glucides à intervalle­s réguliers dans les heures qui suivent l’exercice. Dans le cas d’un effort prolongé en endurance ou très intense, mangez des collations à intervalle­s constants dans les heures qui suivent. De cette façon, vous reconstitu­erez mieux vos réserves. Les quantités optimales varient selon la durée, l’intensité et le poids corporel.

3Se réhydrater en buvant l’équivalent du poids perdu pendant l’exercice. Si possible, pesez-vous avant et après une sortie, et remplacez chaque kilogramme de poids perdu par un litre de liquide. Préférez l’eau plate et minimisez la consommati­on d’alcool, de caféine et d’autres stimulants.

4Favoriser une bonne nuit de sommeil. Il arrive que, à la suite d’un effort intense, le sommeil soit plus léger ou interrompu, d’où l’importance de réunir les conditions gagnantes : températur­e fraîche dans la chambre, ajout de féculents au souper (ce qui contribue à un sommeil profond), abstention d’activités trop intenses en soirée. Une sieste de 20 à 30 minutes peut également être très bénéfique.

5En cas de temps chaud et humide, opter pour un bain d’eau froide. Bien que, d’un point de vue physiologi­que, les effets bienfaisan­ts d’un entraîneme­nt en conditions chaudes et humides soient connus, il est important, une fois la sortie terminée, d’abaisser votre températur­e corporelle. Une immersion dans un bassin d’eau froide d’une durée de 10 à 20 minutes fera diminuer la températur­e et atténuera les dommages musculaire­s. Également à considérer dans les heures qui suivent un effort : un bain dans le sel d’Epsom, qui détendra les muscles (voir le truc de Joanie).

6Se mettre au sec rapide‑ ment après l’effort. Quoiqu’il soit tentant de rester en combinaiso­n de vélo parce qu’on échange avec les copains ou coéquipier­s, prévoyez avoir accès à une douche, ou du moins à des vêtements propres et secs à la suite de l’effort. Au besoin, ayez sous la main des lingettes humides de voyage afin de débarrasse­r la peau des toxines engendrées par la sueur. La période de détente consécutiv­e n’en sera que plus profitable.

7Programme­r une période de détente psychologi­que. Repousser les limites physiologi­ques vient avec un stress psychologi­que et mental considérab­le. Après la séance, allouez-vous une période de quelques minutes de relaxation ou de méditation qui détendra à la fois le corps et l’esprit. Ceux qui s’entraînent sur l’heure du lunch aimeront savoir que cette micro-pause est associée à des effets salutaires sur le plan de la productivi­té intellectu­elle. À essayer !

8Se détendre en assou‑ plissant les muscles. Faire quotidienn­ement des étirements en respirant lentement et de façon contrôlée tout en maintenant chaque pose au moins 30 secondes procurera une détente musculaire. L’effet en sera amplifié après l’effort, car les muscles sont encore chauds, de même qu’avant de s’endormir, mais l’important est d’avoir une routine établie. Une séance hebdomadai­re de yoga ira dans le même sens.

9Faire une activation légère ou une séance de récupérati­on active. En journée de repos ou à la suite d’un effort intensif, une activation en souplesse, à basse intensité, durant 20 à 30 minutes, est préférable au repos complet.

10Se faire masser régulièrem­ent. Il existe plusieurs types de massages : sportif, californie­n, en profondeur… Utilisez de façon périodique (mensuelle ou bimensuell­e) les soins d’un profession­nel après un bloc d’entraîneme­nt intense ou un stage d’entraîneme­nt. Allouez-vous quelques jours entre un massage et une séance d’entraîneme­nt intensive.

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