Le début de l’intelligence artificielle dans le domaine juridique
L’association entre l’intelligence artificielle et la loi date de plus de trente ans. Mais l’intelligence artificielle juridique est longtemps restée au niveau de la théorie.
Le 3 mai 2017, le « système intelligent d’assistance pour les affaires pénales de Shanghai » a été mis en fonction.
Le système juridique manque toujours de personnel et cherche toujours à augmenter son efficacité. Comment peut-on libérer les juges et les procureurs du travail répétitif et de faible valeur ? Dans ce cas, le service intelligent est un besoin absolu, d’après les professionnels.
Au deuxième semestre 2013, le site China Jugements Online est mis en activité. Les jugements de toutes les cours chinoises y sont publiés et deviennent ensuite une source publique pour l’apprentissage des machines. En même temps, les notions de « Cour intelligente » et de « Parquet intelligent » apparaissent souvent dans les documents officiels. Une série de produits soi-disant intelligents ont ainsi vu le jour.
Mais en fait, ce sont des produits d’assistance pour faire un travail à faible valeur ajoutée. Ce n’est pas de la véritable « intelligence artificielle ».
L’intelligence artificielle juridique est maintenant l’objet d’une concurrence qui consomme trop d’argent. Tous les concurrents, que ce soit les « équipes nationales » officielles ou les entreprises techniques, doivent résoudre des problèmes techniques de l’intelligence artificielle juridique : comment apprendre les lois à des robots? Le domaine juridique englobe tout et les règles juridiques sont souvent controversées. Comment des machines peuvent-elles comprendre les débats acharnés entre des avocats ? L’intelligence artificielle peutelle éviter les fausses accusations et les conclusions erronées et peut-elle assurer l’impartialité judiciaire ?