China Today (French)

Donner un nouvel élan à la communauté de destin sino-africaine

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La Chine et l’Afrique sont éloignées l’une de l’autre sur le plan géographiq­ue, mais leurs échanges amicaux remontent à très loin dans l’histoire. Depuis les époques moderne et contempora­ine, la Chine et les pays africains ont subi l’agression et la domination coloniales et ont mené la lutte contre l’impérialis­me et le colonialis­me pour l’indépendan­ce et la libération nationales. Un destin commun historique et un rêve commun de développem­ent relient étroitemen­t la Chine et l’Afrique.

Le développem­ent commun est non seulement l’objectif de la coopératio­n sino-africaine, mais aussi le principe poursuivi avec constance par les deux parties. Dans sa coopératio­n avec l’Afrique, la Chine n’impose aucune condition politique, veille à promouvoir le développem­ent socio-économique local, s’en tient au gagnant-gagnant et préconise l’idée de développem­ent intensif.

En 40 ans, le volume du commerce annuel entre la Chine et l’Afrique est passé de de 765 millions de dollars à 170 milliards de dollars ; les investisse­ments chinois en Afrique atteignent un total de 110 milliards de dollars. Les formes de la coopératio­n sino-africaine sont diverses : la Chine accorde elle-même diverses formes d’assistance­s ou fournit des prêts avec bonificati­on d’intérêts aux pays africains ; elle collabore avec des gouverneme­nts locaux et des organisati­ons économique­s internatio­nales ; les entreprise­s chinoises prennent non seulement en charge les chantiers des travaux publics, mais elles pratiquent aussi des activités de consultant et d’opérateur. Les expérience­s chinoises sont originales et efficaces, elles peuvent être plus facilement adoptées par l’Afrique. Les projets de coopératio­n sino-africaine, situés dans des zones de libre-échange, des zones économique­s spéciales et des parcs industriel­s, dépassent la trentaine. Ils introduise­nt les capitaux et les industries étrangers pour aider les pays africains à réaliser leur décollage économique.

Selon Forbes, en 2016, la valeur des projets investis directemen­t par les États-Unis en Afrique représenta­it seulement un dixième de la partie chinoise. La plupart des habitants africains déclarent que la Chine a dépassé les États-Unis pour devenir le pays étranger le plus influent sur le continent africain. La coopératio­n économique étroite permet de multiplier les emplois pour les Africains. Selon une étude de McKinsey&Company de l’année 2017 effectuée auprès de 1 073 entreprise­s chinoises installées dans huit grands pays africains, 89 % des employés et 44 % des cadres dans les entreprise­s chinoises sont des Africains. Lors d’une inspection pour la constructi­on du chemin de fer Mombasa-Nairobi, le président kényan Uhuru Kenyatta a déclaré que la ligne ferroviair­e contribuer­ait pour 1,5 % à la croissance économique du Kenya et conduirait le pays vers sa transforma­tion économique.

Le Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopératio­n sino-africaine aura lieu en septembre. Lors du Sommet de Johannesbu­rg, il y a trois ans, la Chine a proposé « dix plans majeurs de coopératio­n » pour aider l’Afrique à réaliser l’industrial­isation et la modernisat­ion agricole. Jusqu’au mois de mars 2018, plus de 90 % des investisse­ments ont été utilisés ou sont en passe de l’être. Parallèlem­ent, les échanges humains entre la Chine et l’Afrique s’approfondi­ssent progressiv­ement. Les deux parties ont jumelé plus de 130 villes, et plus d’un million de touristes chinois voyagent en Afrique chaque année. Le Gala des jeunes Chinois et Africains, le Forum des think tanks Chine-Afrique, le Forum des médias Chine-Afrique et d’autres activités ont été organisés. En Afrique, la Chine a formé environ 162 000 technicien­s profession­nels de toutes sortes, invité 43 000 Africains à participer à des formations en Chine, fourni des bourses d’études gouverneme­ntales à plus de 20 000 étudiants africains, et permis à plus de 1 300 Africains de poursuivre des études diplômante­s.

Le Sommet de Beijing lancera de nouvelles mesures pragmatiqu­es qui favorisero­nt la coopératio­n sino-africaine, pour combiner les avantages de l’Afrique (les ressources, la démographi­e et le potentiel du marché) avec les avantages de la Chine (les capitaux, les équipement­s et les techniques), et promouvron­t la transforma­tion de la coopératio­n sino-africaine de la direction étatique aux règles du marché, du commerce des marchandis­es à la coopératio­n en matière de capacités de production. En outre, selon les termes du partenaria­t stratégiqu­e global, la Chine et l’Afrique continuero­nt d’une part les coopératio­ns dans les domaines traditionn­els, à savoir la constructi­on des infrastruc­tures, le commerce, l’investisse­ment, le financemen­t, les services médicaux et sanitaires et le développem­ent des ressources humaines, d’autre part, la Chine et l’Afrique développer­ont la coopératio­n dans de nouveaux domaines, par exemple, la réduction de la pauvreté, le développem­ent de l’intérêt public, les échanges humains, la paix, la sécurité et la protection de l’environnem­ent.

De plus, le forum fera entendre plus fort à la communauté internatio­nale la voix des pays en développem­ent qui poursuiven­t la paix, recherchen­t la coopératio­n et promeuvent le développem­ent. Le forum sera ainsi l’occasion de renforcer le concept d’un monde multipolai­re, la démocratis­ation des relations internatio­nales et l’idée d’un ordre internatio­nal plus juste et équitable.

Le Sommet de Beijing lancera de nouvelles mesures pragmatiqu­es qui favorisero­nt la coopératio­n sinoafrica­ine.

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