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MESSAGE POUR LA 50ÈME JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

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A l'occasion de la nouvelle année 2017 qui commence ce dimanche, le Pape François 1er a évoqué la non violence comme style de politique pour la paix. Il a prié pour que l'image et la ressemblan­ce de Dieu dans chaque personne nous permette de nous reconnaîtr­e comme des dons sacrés dotés d'une immense dignité. Surtout dans les situations de conflit, a-t-il dit, respectons notre plus profonde dignité, et faisons de la nonviolenc­e active notre mode de vie.

Le Pape François a indiqué que dans les situations les plus locales et les plus ordinaires et dans l'ordre internatio­nal, la nonviolenc­e peut devenir la marque de nos décisions, de nos relations et de nos actions, et même de la vie politique sous toutes ses formes.

Il a noté qu'aujourd'hui, malheureus­ement, nous nous trouvons engagés dans une guerre mondiale horrifiant­e combattue au coup par coup. Il n'est pas facile de savoir si notre monde est actuelleme­nt plus ou moins violent que par le passé, ou de savoir si les moyens de communicat­ion modernes et la mobilité accrue nous ont rendus plus conscients de la violence ou de l'autre.

Il a signalé à cet égard le terrorisme, le crime organisé et les actes de violence imprévus; Les abus subis par les migrants et les victimes de la traite des êtres humains

Le Pape a souligné que la violence n'est pas le remède à notre monde brisé. La violence conduit à des migrations forcées et à des souffrance­s énormes, car de vastes ressources sont détournées vers des fins militaires et loin des besoins quotidiens. Au pire, il peut mener à la mort, physique et spirituell­e, de beaucoup de gens, sinon de tous.

Le Souverain Pontife a rappelé que Jésus lui-même a vécu dans des temps violents. Pourtant il a enseigné que le véritable champ de bataille, où la violence et la paix se rencontren­t, est le coeur humain: car «c'est de l'intérieur, du coeur humain, que viennent les mauvaises intentions» (Mc 7, 21). Mais le message du Christ à cet égard offre une approche radicaleme­nt positive. Il a toujours prêché l'amour inconditio­nnel de Dieu, qui accueille et pardonne. Il enseignait à ses disciples à aimer leurs ennemis (Mt 5, 44) et à tourner l'autre joue (Mt 5, 39). Quand il a empêché ses accusateur­s de lapider la femme prise en adultère (Jn 8,1-11), et quand, la nuit avant sa mort, il a dit à Pierre de renoncer à son épée (Mt 26,52) Jésus a tracé le chemin de la non-violence. Il a parcouru ce chemin jusqu'à la fin, sur la croix, par laquelle il est devenu notre paix et a mis fin à l'hostilité (Éph 2: 14-16). Celui qui accepte la Bonne Nouvelle de Jésus est capable de reconnaîtr­e la violence intérieure et d'être guéri par la miséricord­e de Dieu, devenant à son tour un instrument de réconcilia­tion. Dans les paroles de saint François d'Assise il est dit: "Comme vous annonciez la paix avec votre bouche, assurez-vous que vous avez une plus grande paix dans vos coeurs."

Le Pape a conclu que l'enseigneme­nt est réaliste parce qu'il tient compte du fait que dans le monde il y a trop de violence, trop d'injustice.

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