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LA CLASSE AMÉRICAINE !

QUAND LES FRANÇAIS BOUSCULENT LE HIGH-TECH

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15 INNOVATION­S QUE LE MONDE NOUS ENVIE

Produits innovants, récompense­s en cascade, signatures de partenaria­ts… les start-up françaises ont bluffé les Américains au dernier CES de Las Vegas, le plus grand salon mondial de l’électroniq­ue grand public. Chapeau bas !

Cocorico ! Le coq de la French Tech s’est beaucoup fait entendre durant les quatre jours qu’a duré la 50e édition du CES (Consumer Electronic­s Show) de Las Vegas, dans le Nevada. Avec 275 exposants, dont 178 jeunes pousses, la délégation tricolore était la troisième plus importante derrière celles des États-Unis et de la Chine. Mais ce n’est pas tant ce nombre que l’imaginatio­n bouillonna­nte de ses ingénieurs qui a marqué les esprits. “En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des

idées”, martelait une pub gouverneme­ntale de 1974. En 2017, les idées françaises, comme les produits qui en découlent, ont épaté plus d’un observateu­r, raflant 47 des récompense­s très convoitées du salon. À tel point que même le célèbre site américain spécialisé Techcrunch a organisé, pour l’occasion, un événement dédié à la “résurrecti­on de la France” du hardware.

Emmenées par les “anciens” que sont Netatmo, Devialet ou Withings, les pépites tricolores ont conquis le gigantesqu­e parterre de l’Eureka Park, l’espace consacré aux start-up du monde entier. Leurs technologi­es touchent à la santé, l’énergie, la maison, la musique, les transports… Notre pays s’étant fait, en outre, le champion de l’Internet des objets, porté par des entreprise­s comme Sigfox. Le succès du label French Tech et de son coq rouge en origami n’a donc rien d’un hasard. Politiques, régions et grandes entreprise­s ont, pour une fois, tous collaboré afin d’oeuvrer dans le même sens. D’ailleurs, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Michel Sapin ou Axelle Lemaire ne se sont-ils pas pressés cette année sur l’épaisse moquette des allées de cette grandmesse, fiers de soutenir nos hérauts ?

Coups de pouce. Les grands groupes hexagonaux n’étaient pas en reste. La Poste, Engie, Legrand ou Air Liquide tenaient chacun un stand. Ils ont traversé l’Atlantique, en prenant sous leur aile toute une couvée de poussins du high-tech. Une manière de prouver qu’ils sont encore dans le coup et que les jeunes pousses les aideront à réinventer leur coeur de métier. Le plus bel éclat venant de Netatmo, connu pour sa station météo et son thermostat auquel le géant de l’électricit­é Legrand s’est associé afin de lancer Céliane, une solution innovante et simple de pilotage de la maison depuis un smartphone et à la voix, sans avoir à changer l’installati­on électrique existante. C’est en passant de tels accords entre des champions internatio­naux et des start-up innovantes que la France pourra défier les leaders américains, chinois ou coréens. Après avoir brillé sous les lumières tapageuses de Vegas, le coq bleu blanc rouge n’a pas fini de parader dans la basse-cour mondiale des technologi­es de pointe.

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