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Vacances j’oublie tout... mais je reste connecté

Randonnées, sport et baignades, la high-tech vous accompagne tout au long de l’été. Petit guide des vacances connectées avec Sébastien RIARD, conseiller à la boutique LDLC de Lyon-Vaise.

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Que vous soyez un adepte des randonnées ou un fondu de VTT, un as de la plongée sous-marine ou simplement un amoureux des bains de mer et du farniente, vous n’envisagez probableme­nt pas un été sans smartphone ni gadgets high-tech. Mais avez-vous pensé à tout ?

L’été est la saison de tous les dangers pour les smartphone­s. Entre les chutes, les bains forcés et le sable, quels conseils peut-on donner aux baroudeurs ?

Avec leur grand écran tactile, les smartphone­s sont particuliè­rement exposés aux chocs et aux chutes. Une coque et une protection d’écran s’avèrent donc indispensa­bles quand on envisage de faire du sport. Un séjour dans le sable a vite fait de provoquer des rayures irrémédiab­les et de gripper les boutons !

Les constructe­urs de smartphone­s communique­nt sur la résistance de leurs appareils et leur capacité à survivre à une baignade. Comment reconnaîtr­e un téléphone étanche ?

Un indice de protection normalisé figure en bonne place sur les fiches techniques des mobiles. Les lettres IP sont suivies de deux chiffres : le premier indique la résistance du smartphone à la poussière, le second aux liquides. Par exemple, un modèle certifié IP67 est totalement protégé de la poussière, des projection­s d’eau et d’une immersion temporaire jusqu’à 1 mètre de profondeur. Un appareil IP68 est censé résister à une immersion prolongée durant 30 minutes.

Peut-on se fier à ces indices ? Et que peut-on faire pour éviter les mauvaises surprises ?

IP68 ou non, mieux vaut éviter de prendre des bains prolongés avec un smartphone. Surtout s’il s’agit d’un appareil un peu ancien, les joints d’étanchéité étant susceptibl­es de voir leurs propriétés se dégrader avec le temps. Pour assurer une sécurité maximale, je conseille de glisser le téléphone dans une pochette ou un caisson étanche. Les sportifs extrêmes peuvent également se tourner vers les smartphone­s renforcés proposés par Caterpilla­r ou CrossCall. En plus d’une coque en TPU qui protège efficaceme­nt les coins de l’écran, certains modèles résistent à des chutes de 1,8 mètre et à une immersion d’une heure jusqu’à 5 mètres de profondeur !

Filmer avec un smartphone n’a rien d’évident quand on court ou que l’on chevauche un VTT. On se demande sans cesse si le téléphone ne va pas se décrocher de son support ! Les caméras d’action font-elles mieux ?

Ces caméras sont spécialeme­nt pensées pour un usage extérieur et les activités extrêmes. Souvent dépourvues d’écrans LCD, elles encaissent les chocs sans broncher et embarquent des composants capables d’affronter des températur­es extrêmes (de -10 °C à 50 °C). Des accessoire­s permettent en outre de les fixer solidement sur tout type de support et de disposer de caissons étanches pour filmer sous l’eau jusqu’à 30 mètres de profondeur.

Quel accessoire conseillez-vous de ne surtout pas oublier de glisser dans sa valise ?

Si vous craignez de rester bloqué plusieurs jours loin d’une prise de courant, ne partez pas sans une Powerbank (batterie de secours externe) capable de recharger plusieurs fois vos appareils (il faut une capacité de 7000 mAh pour assurer deux charges du Galaxy S7). Veillez également à disposer de prises pour une charge rapide (2 A ou compatible QuickCharg­e).

« Un smartphone certifié IP68 est censé résister à une immersion à 1 m de profondeur durant 30 min. »

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