ÉCRAN À SELFIE
7,2/10
À l’heure où les mobiles se ressemblent tous, le chinois Meizu réussi à surprendre. Comment ? En dotant son nouveau navire amiral, le Pro 7, d’un second écran Amoled de 1,9 pouce sur sa face arrière. Les amateurs d’autoportraits apprécieront cette initiative pour le moins originale, de même que le double capteur dorsal.
CE QUE L’ON EN PENSE
Meizu cherche à se démarquer en ajoutant un petit écran au dos de son téléphone. Ce dernier affiche des notifications, donne accès au lecteur musical et, surtout, offre un retour d’image pour saisir des selfies de qualité grâce au double capteur dorsal. Intéressante, l’idée reste cependant sousexploitée et ne vient, au final, que gonfler le prix. Dommage, car l’on tient ici un smartphone au look soigné, performant et plutôt doué en photo, malgré quelques couacs logiciels.
ON AIME
Son design sobre et ses finitions impeccables. Compact, le Pro 7 se révèle confortable à utiliser d’une seule main. Le processeur Helio P25 couplé aux 4 Go de mémoire vive assure une parfaite fluidité au système. De son côté, l’écran Super Amoled affiche une belle image, même si la luminosité aurait mérité d’être plus élevée. Outre l’autonomie de trente-six heures, on apprécie l’efficacité de la charge rapide. Comptez trente minutes pour “regonfler” l’appareil à 50 %. Enfin, une coque de protection transparente est fournie.
ON N’AIME PAS
À l’usage, le double capteur photo nous a déçus sur plusieurs points. C’est d’autant plus regrettable que les images s’avèrent, dans l’ensemble, nettes et détaillées. Ainsi, en mode portrait, l’effet bokeh ajoute du flou là où il ne devrait pas. On remarque aussi quelques soucis de mise au point, notamment en basse lumière. Quant à la surcouche logicielle Flyme utilisée par Meizu, elle risque de déstabiliser plus d’un habitué d’Android. Pour naviguer dans l’interface, il faut en effet utiliser le bouton physique, à la fois cliquable et tactile. Une solution guère intuitive et peu efficace.