Le retour en grâce du microsillon
Le microsillon a survécu au numérique ! Redécouvrez les bons vieux 33 tours et appréciez-en le son analogique.
Radio France fait un carton en revendant une partie de sa discothèque, les ventes de galettes triplent ces cinq dernières années, de nouvelles usines de pressage ouvrent... Pas de doute, les temps changent, en témoignent les bacs de nos disquaires. Mais pour bénéficier d’un son plus chaud que celui des CD, numérisé et compressé, encore faut-il disposer d’une platine.
À QUI ÇA S’ADRESSE ?
Aux nostalgiques, mais pas seulement. Les uns pourront ainsi offrir une seconde jeunesse à leur collection, au lieu de la laisser prendre la poussière. Les autres, souvent plus jeunes, découvriront ainsi une restitution de la musique à laquelle ils ne sont pas vraiment habitués. D’autant que la production musicale actuelle est de plus en plus souvent distribuée dans ce format d’antan.
LES FORCES
Le vinyle s’use à chaque lecture. Une copie numérique protège donc vos pépites, qui ne seront pas perdues. Toutes les platines retenues permettent une numérisation à la volée des vinyles en écoute en les reliant à un ordinateur.
LES FAIBLESSES
Source analogique oblige, la qualité des enregistrements sera inférieure à celle d’une matrice numérique. Les craquements et petits défauts du vinyle se feront donc entendre. S’il est trop abîmé, il sera même parfois impossible d’obtenir un fichier correct. En outre, la numérisation elle-même est chronophage. En plus du temps d’enregistrement, équivalent à la durée du disque, comptez quelques minutes de plus sur l’ordinateur afin de traiter le fichier avec un logiciel spécifique comme Audacity. ■