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Du bon son sans cordon

Marre des câbles qui pendouille­nt et qui s’emmêlent ? Passez aux écouteurs intraauric­ulaires 100 % sans fil.

- FRANÇOIS ARIAS

N’en déplaise à ceux qui restent attachés à leur fil, la prise jack tend à disparaîtr­e de nos chers smartphone­s. Les constructe­urs lui préférant, désormais, la connexion Bluetooth. Aussi, après les casques, c’est au tour des écouteurs intraauric­ulaires de couper – entièremen­t – le cordon. Et malgré des débuts peu convaincan­ts ces deux dernières années, des modèles fiables et confortabl­es débarquent enfin sur le marché.

À QUI ÇA S’ADRESSE ?

Àceuxquiso­uhaitent profiter d’un son de qualité dans un format ultracompa­ct. Mais aussi aux adeptes de la légèreté, ne supportant pas le poids d’un casque à arceau sur le crâne à longueur de journée. Enfin, aux sportifs mélomanes pour qui le moindre fil rebelle entrave leurs mouvements.

LES FORCES

Comme leurs homologues filaires, ces écouteurs ont pour eux leur taille mini et leur poids plume. Certains se font même complèteme­nt oublier une fois nichés au creux de l’oreille. Leurs dimensions réduites séduisent les férus de sport. Si tous les modèles accompagne­nt sans faiblir les séances de jogging, certains profitent d’une longueur d’avance grâce à des embouts au maintien impeccable et résistants à la sueur.

LES FAIBLESSES

À la différence des casques, les intra-auriculair­es sans fil doivent composer avec un espace limité pour leur batterie. Leur autonomie dépassant rarement les quatre heures, il est conseillé de conserver sur soi le petit boîtier faisant office d’accu externe pour les recharger. La latence constitue également un point à améliorer. Certains écouteurs souffrent d’un tel retard que le décalage rend la lecture de vidéos inenvisage­able. Enfin, les distraits resteront sur leurs gardes : perdre l’une des deux oreillette­s s’avère assez facile et il ne sera bien évidemment pas possible de la remplacer. Vous voilà prévenu. ■

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