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On a testé pour vous

À Paris, notre journalist­e a essayé l’applicatio­n. Mais la version française, encore balbutiant­e, l’a laissé sur sa faim, c’est le moins que l’on puisse dire.

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Aen croire nos amis chinois, l’outil phare de Tencent est un génial écosystème qui combine messagerie, réseau social et e-commerce.

Une version de l’applicatio­n étant accessible depuis la France, je l’ai téléchargé­e pour éprouver de nouveaux frissons numériques. Pas de chance, mes deux seuls contacts inscrits sur la plateforme ne réagissent pas à mes messages et m’expliquent sur Facebook Messenger avoir supprimé l’appli. Raté ! Qu’à cela ne tienne, j’expériment­e d’autres fonctionna­lités. La plus amusante à mes yeux : entrer en communicat­ion avec une personne qui secoue son smartphone en même temps que moi. Aussitôt, je “matche” avec un inconnu vivant en Irak, à qui j’adresse une “salutation” – un court texte limité à deux ou trois phrases. Déception : il ne répond pas. Pas plus que les suivants ou les personnes censées se situer près de moi. J’ai pourtant envoyé, en français et en anglais, une vingtaine de messages. Ceci dit, un grand nombre de ces profils étaient en chinois, une langue qui m’est totalement étrangère. Je note au passage que WeChat indique des distances très fantaisist­es. Ainsi, Arles se situerait à 2 km de Paris ! Il me reste à tester son moteur de recherche et ses fonctions “moments à explorer” et “comptes officiels”. Je vous le donne en mille : la plupart des résultats s’affichent en mandarin. Seule une requête sur la Ligue des champions a abouti à des articles en français. Et impossible de dénicher une boutique ! Autant d’économies de faites.

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