Adieu les embouteillages, fini les accidents, au revoir les parkings !
Nos déplacements se feront dans des modules standardisés, entièrement autonomes, sans aucun pilote aux commandes. Vous appellerez l’un d’entre
eux, il arrivera là ou vous l’attendrez, vous lui communiquerez votre destination et il filera sur l’autoroute. Là, il se faufilera harmonieusement dans la circulation, au milieu d’autres engins voyageant à 200 km/h ou 250 km/h. À l’approche du but, il se placera sur une voie de décélération, sortira de l’artère principale et vous déposera à l’endroit prévu. Vous n’aurez plus qu’à régler le transport par carte bancaire ou avec un système de reconnaissance d’empreintes digitales. Puis cette navette repartira, prête pour le prochain utilisateur qui en aura besoin. La plupart de ces moyens de locomotion appartiendront à Uber ou à de nouveaux arrivants. Très peu de personnes choisiront d’avoir leur propre voiture, sauf par commodité, pour y laisser des affaires, par exemple. Ces véhicules personnels seront également indépendants. D’ailleurs, ceux conduits par des humains seront interdits sur les autoroutes. Bob Lutz ANCIEN VICE-PRÉSIDENT DE GENERAL MOTORS. TRIBUNE PUBLIÉE DANS LE MAGAZINE SPÉCIALISÉ AUTOMOTIVE NEWS, EN NOVEMBRE 2017.
Quand il ne faudra que trente minutes au train supersonique Hyperloop pour parcourir 500 km, les limites de la ville pourront être redessinées. La population habitera plus loin des lieux de travail, dans des zones où le coût de l’immobilier sera bas. Se rendre dans les centres urbains prendra le temps d’un trajet de quatre stations de métro. On construira des cités plus vertes, les usines et les entrepôts seront éloignés des agglomérations. […] L’Hyperloop offrira aussi l’opportunité de bâtir des cités intelligentes à partir de zéro, sur des sites non soumis aux restrictions imposées par l’urbanisme existant. Nick Earle VICE-PRÉSIDENT DES OPÉRATIONS DE LA SOCIÉTÉ HYPERLOOP ONE. EXTRAIT D’UN RAPPORT DE L’INSTITUT MCKINSEY, PUBLIÉ EN SEPTEMBRE 2017.
L’adoption généralisée de taxis autonomes partagés pourrait entraîner une baisse de 60 % du nombre de voitures dans les rues des villes. Mais aussi une réduction de 80 % des émissions de particules et de polluants, et de 90 % des accidents de la route, d’après une étude du Boston Consulting Group (2016). Appréciable aussi : selon les modélisations de l’entreprise Sidewalk Labs, dans un tel environnement, le budget consacré aux transports d’une famille moyenne diminuerait de moitié par rapport à aujourd’hui. Autre avantage, le réaménage ment de terrains affectés exclusivement à la circulation automobile ou au stationnement.ÀL os Angeles par exemple, on ne compte pas moins de 18,6 millions de places de parking. Et dans le centre-ville, l’espace dédié au stationnement flirte avec les... 81 %. Lukas Neckermann EXPERT EN MOBILITÉ. EXTRAIT DE VILLES INTELLIGENTES, MOBILITÉ INTELLIGENTE (ÉD. MATADOR, 2018).
Certains constructeurs d’avion, tel Airbus, imaginent les parois des cabines transformées en gigantesques écrans tactiles. Ainsi, les passagers verront tout ce qui se passe autour de l’avion lorsqu’il est en vol, comme si l’habitacle tout entier était transparent. En outre, des fenêtres d’information y apparaîtront en surimpression lors du survol de certains paysages afin de signaler un monument ou un lieu remarquables. Par exemple, le piton de la Fournaise, célèbre volcan de l’île de La Réunion. S’y afficheraient aussi des offres commerciales. Sophie Lacour EXPERTE EN PROSPECTIVE TOURISTIQUE. PROPOS TENUS LORS D’UN DÉBAT AU FESTIVAL FUTUR EN SEINE, EN JUIN 2017.