Zoom sur la recharge par induction magnétique

Smartphones, tablettes, souris, casques audio, écouteurs… Le nombre d’appareils rechargeables par transmission d’énergie sans fil ne cesse d’augmenter. Même Apple a fini par intégrer le système Qi, le plus répandu actuellement, à ses derniers iPhone… Après avoir rejoint, en février 2017, quelque 586 autres industriels – dont Samsung, Huawei ou encore LG – au sein du Wireless Power Consortium qui en est à l’origine. Qi est un mot chinois se prononçant “tchi” et signifiant, entre autres, énergie vitale. Grâce à cette technologie, il suffit d’approcher un accessoire de son chargeur, à moins de 4 cm de distance, pour remplir sa batterie. Plus la puissance du socle d’alimentation (de 5 W à 15 W) est élevée, plus l’opération est rapide. Encore faut-il que le matériel posé dessus soit capable de l’encaisser. Ainsi, les iPhone 8 et X ne reçoivent que 7,5 W pour éviter leur surchauffe. Enfin, ce dispositif se révèle toujours jusqu’à deux fois plus lent que la recharge filaire.

Le socle d’alimentation contient une bobine de fil de cuivre qui, dès que l’on place le téléphone dessus, est alimentée en courant pour générer un champ magnétique en son centre. Le smartphone renferme, lui aussi, une bobine de cuivre. Placée au-dessus de celle du chargeur, elle est traversée par son champ magnétique. Le champ magnétique force les électrons coincés dans la bobine de l’appareil à la parcourir. C’est ce phénomène que l’on nomme l’induction. Le courant électrique, ainsi généré, alimente la batterie du portable qui, une fois totalement pleine, envoie un signal au chargeur afin qu’il se mette en veille.