Se faire entendre quand on ne voit pas
Dans sa chronique “C’était mieux avant” du n° 890 (p. 98), intitulée “La conf call”, David Abiker relate merveilleusement le dialogue des conférences téléphoniques. Moi qui suis non-voyant, je vis cette situation tous les jours. Car lorsqu’un interlocuteur s’en va sans le signaler, je parle... aux murs. J’invite donc tous vos lecteurs à découvrir ce texte plein d’humour, mais tellement vrai ! Ainsi, quand ils s’adresseront à une personne ayant des difficultés visuelles, ils penseront à prendre “contact” avec celle-ci en lui touchant légèrement le bras ou l’épaule afin de lui signaler qu’ils souhaitent lui parler. Et, surtout, ils n’oublieront pas de leur dire, simplement, qu’ils vont s’en aller. C’est toujours avec délice que je savoure cette page et si je ne me retenais pas, je commencerais par elle.