CES CASSE-COU BRAVENT TOUS LES DANGERS
ROBOSIMIAN LE CHAMPION TOUT-TERRAIN
Mis au point par les laboratoires Jet Propulsion Labs de la Nasa, ce robot de 125 kg se meut à l’aide de ses quatre pattes, qui lui servent aussi de bras. Chacun de ses membres est pourvu de trois doigts afin qu’il puisse saisir des objets et utiliser divers outils de précision, comme une perceuse. Mais RoboSimian n’est pas qu’un bricoleur. Agile comme un singe, d’où son nom, il se déplace sur n’importe quelle surface, en s’adaptant aux difficultés du terrain. Grâce aux multiples capteurs qui lui ont été greffés dans chaque poignet et cheville, il sait marcher sur un tas de pierre ou s’agripper à une échelle pour l’escalader.
MAESTRO IL NE CRAINT PAS LES RADIATIONS
Unique au monde, cet engin téléguidé a été conçu en titane afin de protéger ses circuits électroniques des émissions de particules nucléaires et de faciliter sa décontamination. Car Maestro opère dans des lieux irradiés, là où l’homme ne se risque pas, comme dans l’ex-usine d’extraction de plutonium de Marcoule (Gard), en cours de démantèlement. Véritable couteau suisse, son bras peut être équipé de scie, perceuse, meuleuse ou système de découpe au laser pour tailler en pièce les éléments qui seront ensuite chargés dans les containers de l’Andra, l’organisme qui stocke les déchets radioactifs sur son site de Soulaine (Aube).
IGUANA LE DÉMINEUR
Grâce à son bras et à sa pince articulée, ce droïde de dernière génération est capable d’effectuer des tâches complexes. Il peut manipuler les colis soupçonnés d’être piégés, ouvrir les coffres des voitures pour inspecter l’habitacle, sonder les faux plafonds et repérer les traces d’explosif grâce à ses capteurs. Imaginé par le français ECA Group, cet éclaireur devrait bientôt équiper les armées de l’air, de terre et de mer françaises.
OCEAN ONE L’INDIANA JONES DES ABYSSES
Cette sorte de plongeur humanoïde a réalisé son baptême des profondeurs voici deux ans, lors de l’inspection de l’épave de La Lune, le navire amiral de Louis XIV échoué en rade de Toulon. Depuis, les archéologues sous-marins ne peuvent plus se passer de ce dispositif capable de s’aventurer à 3 000 m sous l’eau, quand eux-mêmes sont incapables de descendre au-delà de 300 m. Ocean One est doté de quatre caméras haute définition, destinées à scruter les épaves, et de six doigts pour fouiller les vestiges. Le robot barboteur restitue même aux scientifiques qui le dirigent à la surface des sensations tactiles pour qu’ils apprécient mieux la nature des objets manipulés.