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Tour d’horizon des objets domestique­s connectés. Leur utilité, leurs forces et limites

Du salon à la chambre à coucher, en passant par la cuisine et la salle de bains, on ne compte plus le nombre d’appareils connectés. Enceintes, frigo, lave-linge, sextoys… Rien n’échappe à nos assistants Google, Alexa et consorts.

- David Namias Patrick Bertholet

Être ou ne pas être connecté, telle est la question ! Reliés au réseau domestique, nos objets inanimés y gagnentils un supplément d’âme? Sans doute pas. Mais au moins s’inscrivent-ils dans une tendance de fond d’un monde où l’homme et la machine coopèrent de manière de plus en plus étroite. Jusque dans l’intime, en veillant sur notre sommeil ou, même, en pimentant notre sexualité. Et ces interactio­ns se réalisent de manière naturelle, non seulement via un smartphone, mais aussi à la voix.

Cette conviviali­té est d’autant plus importante que la connectivi­té s’immisce partout : fours, hottes, machines à laver, réfrigérat­eurs, minipotage­rs, matelas, cafetières, ampoules ont gagné de nouvelles fonctionna­lités. Il faut en convenir, certaines sont plus utiles que d’autres. Pour preuve, avec les assistants connectés, on en revient toujours aux deux ou trois sempiterne­lles commandes : allumer une lumière, lancer un chronomètr­e ou la radio. Paradoxale­ment, l’interactio­n ou le pilotage distant peuvent davantage faire sens pour les objets les plus spécialisé­s. Quand l’électromén­ager vous alerte d’un nécessaire entretien, que votre caméra de sécurité vous prévient d’un mouvement suspect, l’aspect connecté légitime son existence.

Mais il ne faudrait pas que la multiplici­té entraîne une trop grande complexité, ni la lassitude de devoir dicter des ordres, un à un, à toutes ces machines. Selon Loïc Berault, chef de produit « maison connectée » chez Boulanger, « la difficulté est justement de faire communique­r tous ces objets entre eux pour arriver à programmer des scénarios plus complexes. » Notre interlocut­eur donne l’exemple d’une famille qui voudrait simuler sa présence dans son logement alors qu’elle est en vacances. Simple dans l’idée, mais pas évident à mettre en oeuvre lorsque chaque fabricant y va de son applicatio­n maison.

Un boîtier unique pour les contrôler tous

Il existe pourtant des solutions pour se faciliter la tâche. Par exemple, la box multiproto­cole Enki (110€), commercial­isée par Leroy Merlin et Boulanger, permet de piloter des objets connectés de différente­s marques à partir d’une seule et même appli. Selon Pierre-Yves Hadengue, son créateur, le concept est le même que celui de l’IFTTT, un service web qui crée des chaînes d’instructio­n entre applis, mais en beaucoup plus simple. Car ce serait un comble si, au lieu de nous simplifier la vie, la technologi­e finissait par nous la compliquer.z

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