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UN BLINDAGE POUR REVÊTEMENT SUPERHYDRO­PHOBE

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Rien ne les mouille ni ne les souille. Les matériaux superhydro­phobes possèdent la propriété remarquabl­e de ne pas retenir les liquides qui s’y déposent. Les gouttelett­es glissent à leur surface comme des perles sur une toile cirée, entraînant avec elles les salissures. C’est ce qu’on nomme l’effet lotus.

En effet, c’est en examinant les feuilles de cette plante au microscope électroniq­ue que l’on a compris pourquoi l’eau n’y adhère pas : leur surface n’est pas plane, mais recouverte de sommets nanométriq­ues. Tandis que l’eau rentre en contact avec ces derniers, l’air situé en dessous empêche les gouttes de se fixer. Les matériaux superhydro­phobes sont conçus selon ce principe.

Le problème, c’est que les nano-aspérités dont leur surface est recouverte sont fragiles, résistent mal à l’abrasion et aux frottement­s, et perdent leurs propriétés avec le temps. Pour y remédier, les chercheurs de l’université finlandais­e Aalto ont conçu un blindage spécial. Couteau, papier de verre, lame de rasoir… Rien n’entame sa résistance. Et cette structure peut être appliquée aussi bien sur du verre que du métal ou de la céramique. Un revêtement idéal pour recouvrir la surface des panneaux solaires, des carrosseri­es de voiture ou des revêtement­s piétonnier­s. ●

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